La France, terre de robots
C'est une drôle de carriole sans chauffeur.
Elle fait un
peu penser à une voiture de parc d'attraction mais elle est très
"intelligente". Elle est capable de slalomer toute seule entre les
piétons à 10-20 km/h dans une rue piétonne en transportant jusqu'à huit
personnes. C'est la Navia, une navette-robot mise en service cette semaine à
Lyon.
La conférence Innorobo qui s'ouvre aujourd'hui à Lyon
fait le point comme chaque année sur les innovations dans ce domaine.
C'est l'occasion de croiser une fois encore, par exemple,
Nao , le petit robot humanoïde de la société française d'Aldebaran Robotics, qui
danse, raconte des histoires et joue au foot ainsi que d'innombrables
compagnons électroniques divers et variés, du chien robot au petit robot à 300
Euros à monter et à programmer soi-même en passant par les robots aspirateurs,
tondeuses à gazon ou gardien d'entrepôt.
Selon Bruno Bonnell, l'infatigable organisateur
d'Innorobo, la robotique est l'informatique de demain .
"Pour l'instant, nous en
sommes encore à l'époque des bidouilleurs ou des projets scientifiques en
attendant la commercialisation de produits finis qui changeront le monde dans
quelques dizaines d'années " dit-il.
Le ministre Arnaud Montebourg annonce d'ailleurs un
"plan robotique" prévoyant un fonds d'aide au financement pour les
entrepreneurs du secteur.
Google Maps prend de la hauteur. Après les rues, les
pistes de ski et même certains centres commerciaux, Google propose depuis
aujourd'hui en plus la visite virtuelle en image des plus hautes montages du
monde. Quatre d'entre elles, pour commencer, ont été numérisées : l'Aconcagua
(Amérique du sud), le Kilimanjaro (Afrique), le Mount Elbrus (Russie) et l'Everest
(Nepal).
On peut les visiter virtuellement comme si on y était. Ces nouveaux
points d'intérêt viennent s'ajouter à d'autres tout aussi spectaculaires tels
que le Grand Canyon, l'Antarctique ou encore la Grande Barrière de corail. Bref,
Google continue sa petite mise en image du vaste monde. Au moins, en
photographiant ce genre de lieux déserts, le géant américain ne court pas le
risque de procès pour atteinte à la vie privée comme aux Etats-Unis où il vient
d'écoper d'une amende - somme toute, modérée - de 7 millions de dollars pour
avoir collecté dans la foulée de sa cartographie des données sur les réseaux
wifi des habitants.
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