Les géants du Web contre un projet de loi anti-piratage
Pas
contents du tout, les grands noms d’Internet. Ils jugent économiquement dangereux le double projet anti-piratage actuellement en préparation au Sénat américain. Ils se sont même offert une page dans le New York Times pour dire leur mécontentement.
De quoi s'agit-il ?
Deux projets de loi - le Stop Online Piracy Act (SOPA) et le
Protect IP Act – prévoient de lutter contre le piratage de musique et de films.
Ces textes
permettraient de faire disparaître du Web les sites qui proposeraient le
moindre lien vers de la musique ou des films piratés.
En cas d’infraction, la justice américaine pourrait ordonner
le « déréférencement » d’un site Web. On effacerait son adresse (du
type www.site.com). Il ne resterait plus que
l’adresse IP du serveur. Le site serait également effacé des moteurs de
recherche. Ses revenus publicitaires et autres pourraient être immédiatement
coupés.
Une arme de destruction massive mise au point par les studios de Hollywood. Un véritable bulldozer juridique à côté duquel notre loi Hadopi semblerait presque permissive.
Les studios américains veulent lutter notamment contre le streaming,
le visionnage de films et de séries sur le Web de manière illégale… Un sport très
pratiqué par les internautes du monde entier.
Google dégaine sa
nouvelle carte : elle est musicale
Par ailleurs, Google vient de lancer son service "Google Music".
Au programme : 13 millions de chansons que l'on peut télécharger (environ 1 dollar le morceau), faire
écouter gratuitement (une fois) à ses amis à travers le réseau social Google+, que l'on peut synchroniser entre son ordinateur et son smartphone Android. Voici : "Google Music".
Pour l’instant, cela ne fonctionne qu’aux Etats-Unis.
Autre particularité : les artistes indépendants pourront vendre directement leurs chansons sur Google Music.
Google entend bien s’imposer sur ce marché de la musique en
ligne aux côtés des poids lourds du secteur : Apple, Amazon et autres
Spotify.
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