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Les grands défis technologiques. Des taxis volants à Paris pour les Jeux olympiques de 2024

Ce n'est pas de la science-fiction. Des taxis volants individuels survoleront la capitale pour les Jeux de Paris 2024. Ils pourront transporter deux personnes.
Article rédigé par Benjamin Vincent
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le futur taxi volant des Jeux de Paris, à l'essai au dernier salon aéronautique du Bourget. (MUSTAFA YALCIN / ANADOLU AGENCY / AFP)

Des taxis volants doivent entrer en service à Paris pour les Jeux olympiques de Paris 2024. Le défi technologique sera de transporter 2 personnes à chaque fois, un pilote et un passager, à bord d’un appareil à atterrissage et décollage vertical, le Volocity, mi-hélicoptère de poche, mi-drone. Ici, les pâles sont remplacées par un anneau qui porte 18 hélices. Des rotors alimentés par 9 batteries. Le défi sera aussi de rassurer : le pilote sera là pour ça mais il fera de la figuration puisque le vol s’annonce entièrement automatisé. À terme, à l’horizon 2030, il n'y aura plus de pilote, mais 2 passagers !

À bord du Volocity, chaque élément essentiel existe en double : hélices, batteries, ordinateurs pour continuer à voler même en cas de panne, et convaincre les futurs clients. Les vols, à une altitude de 400 à 500 mètres et à une vitesse de 110 km/h, seront 5 fois moins bruyant qu’avec un hélicoptère standard.

Rapide, propre et abordable

Il s'agira d’offrir une solution de transport à la fois rapide, propre et abordable. Rapide puisqu’on survole les bouchons. Propre car électrique. Abordable : on parle de 80 à 100€ par trajet, soit à peine plus qu’une mototaxi, avec un objectif de 60€ après les Jeux. Sur quel trajet ? Contrairement aux taxis sur route, on ne pourra pas héler un taxi volant et lui demander de nous emmener n’importe où. Une dizaine de VoloCity voleront lors des Jeux de Paris 2024 sur deux lignes bien précises : de l’aéroport Charles-de-Gaulle ou du Bourget au Quai d’Austerlitz, et de l’aéroport de Saint-Cyr-l’Ecole à l’héliport d’Issy-les-Moulineaux, à l’ouest de Paris. Soit une vingtaine de km à chaque fois en moins de 10’ contre 2h parfois en voiture.

Ces engins devraient bel et bien voler dans un an ! Tous les voyants sont au vert après plus de 1.500 vols de test, et la délivrance des dernières certifications. Ailleurs dans le monde, ce taxi volant intéresse plusieurs grandes métropoles dont Dubai et Rome où il pourrait entrer en service – JO mis à part – avant Paris.

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