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Nouveau monde. Des "cyber-pompiers" pour secourir les victimes de cybermalveillance

Alors que les affaires de cybercriminalité se multiplient, une plateforme d’assistance destinée à venir en aide aux entreprises et aux particuliers victimes d’actes de cybercriminalité ouvre mardi 30 mai. 

Article rédigé par franceinfo, Jérôme Colombain
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
  (CMW)

Une plateforme d’assistance destinée à venir en aide aux entreprises et aux particuliers victimes d’actes de cybercriminalité est lancée mardi 30 mai. 

Baptisée ACYMA, pour Actions contre la CYberMAlveillance, la plateforme avait été annoncée en janvier par Axelle Lemaire, l'ex secrétaire d'Etat au numérique. Cela part d’un constat. Les affaires de cybercriminalité se multiplient, comme on a pu le voir encore récemment avec le rançongiciel Wanacry. Or, si les grandes entreprises ont les moyens de faire face ou se font aider par l’ANSSI, ce n’est pas le cas des petites entreprises, des particuliers et même des administrations.

Une "fiche-enquête" à remplir  

Sur cette plateforme, vous trouverez d’abord des conseils, notamment sous forme de vidéos. Ensuite, si vous êtes victime, par exemple, d’un rançongiciel, vous pourrez remplir une  "fiche enquête" qui vous permettra de porter plainte, si besoin, et vous obtiendrez la liste d’entreprises spécialisées, privées, qui pourront vous venir en aide. En quelque sorte, des "cyber-pompiers".

Combien ça coûte ?

Les tarifs sont variables, puisqu’ils sont fixés par les prestataires privés. Pour réinstaller l’ordinateur d’un particulier, par exemple, comptez environ deux heures de travail, soit une soixantaine d’euros. On compte déjà 300 prestataires référencés.

Ces prestataires sont-ils fiables ?

Il ne s’agit pas d’entreprises agréées mais ces prestataires devront signer une charte d’engagement. En outre, un système de notation permettra aux victimes de donner leurs appréciations.

Expérimentation dans les Hauts de France

Pour l’instant, la plateforme est expérimentée dans les Hauts de France. Elle sera étendue au reste du territoire à partir d’octobre/novembre après un premier bilan. Cette plateforme est quasiment une première mondiale. A ce jour, elle n’existe qu’au Luxembourg.

Parallèlement, un observatoire va être créé afin d’avoir une meilleure visibilité de ce phénomène : www.cybermalveillance.gouv.fr

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