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Nouveau monde. En 2030, 85% des Terriens seront connectés à internet

Il y a 28 ans, le 6 août 1991, le World Wide Web, jusque-là réservé aux scientifiques, devenait accessible au public. À cette occasion, on s’interroge sur le futur d’internet.

Article rédigé par franceinfo, Jérôme Colombain
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des cables informatique reliés à un ordinateur permettent d'être connecté à internet. (MAXPPP)

Pour comprendre à quoi ressemblera Internet dans le futur, il faut se pencher sur son passé. Le protocole TCP/IP, c'est-à-dire la base du réseau informatique Internet, a été inventé au début des années 70, pour connecter ensemble tous sortes d’ordinateurs différents. Puis, dans les années 80, est né le World Wide Web, c'est-à-dire l’ensemble des services en ligne que nous connaissons aujourd’hui (Internet et le Web, ce n'est donc pas la même chose !). D'abord réservé aux scientifiques, le Web a été rendu accessible au grand public par son créateur, Tim Berners Lee, le 6 août 1991.

Dans la premiere partie de l’histoire d’Internet, l’internaute était passif et consultait du contenu sur des sites web et des portails. Puis, l’internaute est devenu actif, grâce aux plateformes et aux réseaux sociaux, et alors est né le web participatif dit "2.0". Parallèlement, on est passé de l’Internet fixe à l’Internet mobile. Aujourd’hui, 4,5 milliards  d’humains sont connectés à Internet, soit près de la moitié de la population mondiale. On estime qu’en 2030, 85% des Terriens auront accès au réseau mondial. En plus des humains, il y aura aussi toutes sortes d’objets connectés : téléviseurs, assistants vocaux, machines à laver, aspirateurs, jouets, robots, etc.

Internet sera partout

On ne parlera plus d’Internet en tant que tel car il disparaîtra sous les applications. On posera une question en langage naturel, au milieu de son salon ou dans sa voiture, et on aura la réponse grâce aux assistants virtuels. Pour communiquer, on demandera à entrer en contact avec une personne et le système nous dira immédiatement si celle-ci est disponible ou pas, sans que l’on se soucie de savoir si on l’appelle par téléphone, par SMS, par WhatsApp ou par Amazon Alexa.

Bien sûr, on imagine les problèmes en quantité : sécurité informatique, comportements inappropriés sur les réseaux sociaux, désinformation, surconsommation électrique, etc. Il reste donc à espérer un Internet de la confiance, de la résilience et respectueux de l’environnement grâce à des technologies propres et moins énergivores.

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