Nouveau monde. La cartographie GPS

C’est en 1973, que la défense américaine décide de lancer les premiers satellites Navstar-GPS qui vont servir au GPS. Il faudra attendre 1995 pour que le service soit complètement opérationnel, avec 24 satellites en orbite. Des satellites qui servent de points de repères dans le ciel pour connaître sa position sur Terre.

Le GPS est d’abord réservé au militaire. Mais en 2000, il est ouvert au civil. C’est alors que les automobilistes peuvent commencer à en profiter et à remplacer les bonnes vieilles cartes routières papier, qu’il fallait déplier sur le capot de la voiture, par des petits boitiers de guidage.

Les pionniers se nomment Garmin ou TomTom, marque hollandaise. Le TomTom GO est lancé en 2004. C’est le premier assistant de navigation portatif grand public, avec un écran tactile en couleur. Il coûte environ 800 euros. Deux ans plus tard, les prix sont divisés par deux et le marché explose.

Le smartphone se répand et cela change tout

Avec un smartphone, plus besoin d’un appareil dédié pour la navigation routière.
Surtout lorsque Google lance la navigation gratuite avec Google Maps. Face à Maps, Apple riposte en lançant Plan, en 2012 mais, au début, c’est une catastrophe. L’application ne marche pas du tout. Des villes sont placées n’importe où sur la carte, des itinéraires mènent droit vers la mer, on voit des routes tordues et des ponts complètements déformés. C’est la cata ! Tim Cook, le PDG, est même obligé de publier une lettre d’excuses. Pour l’anecdote : les ingénieurs d’Apple avaient "bricolé" une version de l’application qui fonctionnait bien entre le domicile du responsable du projet, Scott Forstall, et le siège d’Apple mais pas au-delà. Il faudra des années pour qu’elle soit complètement opérationnelle. Finalement, Waze fait son apparition. Une application israélienne de navigation, qui renseigne en temps réel sur les bouchons grâce aux signalements des automobilistes.
Waze qui a été rachetée par Google en 2013.