Pepper, le robot français dont raffolent les Japonais
1m20 de haut, tout blanc, une grosse tête très sympathique et des bras qui s’agitent tout le temps quand il parle… Pepper est le dernier robot de l’entreprise française Aldebaran. Cette entreprise française, qui est l’un des champions mondiaux de la robotique, s’est fait connaître avec le petit robot Nao, capable de danser, chanter et discuter. Son grand frère, Pepper, va encore plus loin. On peut discuter avec lui et lui poser plein de questions (Quel est ta chanson préférée ? Qui est le président français ? Est-ce que tu crois en Dieu ?). C’est un système d’intelligence artificielle un peu comme Siri, le système vocal de l’iPhone. Il a en plus un écran sur la poitrine qui lui permet d’afficher des images, par exemple, si l’on joue avec lui au jeu Akinator qui consiste à deviner des personnages connus.
A quoi sert ce robot ?
C’est un robot d’accueil. Pepper a été conçu pour recevoir les clients dans les magasins. On le trouve, au Japon, dans les boutiques de l’opérateur télécom Softbank et, depuis peu, dans les magasins de café de la marque Nestlé. Il reçoit les visiteurs, leur souhaite la bienvenue et les oriente dans le magasin.
Ce qui est étonnant, quand on discute avec lui, c’est qu’avec ses grands yeux qui clignotent et ses bras qui bougent comme ceux d’un italien quand il parle, Pepper suscite très vite de l’affection. Il est sympathique.
Est-il disponible en France ?
Pour l’instant, Pepper n’est pas encore présent en France (sauf à l’Atelier Aldebaran à Issy les Moulineaux où on peut le rencontrer). Il coute environ 1500 Euros pièce, ce qui n’est pas très cher. La société Aldebaran a déjà enregistré 10000 commandes à travers le monde.
Le fondateur d’Aldebaran, Bruno Maisonnier, pense que dans 5 ans il y aura vraiment des robots partout. Même s’ils ne sont tous aussi fort et débrouillards que dans les films de science-fiction, ces robots humanoïdes, ils serviront au moins d’interface conviviale entre nous et tous les équipements numériques qui nous entourent. Les robots « vont nous prendre nos emplois », reconnaît Bruno Maisonnier, mais ils en « créeront d’autres ». Et de citer en exemple les pays où les robots sont aujourd’hui les plus nombreux – Allemagne, Japon, Corée, Chine – qui sont aussi ceux qui ont le moins de chômage. Aldebaran travaille par ailleurs à un projet de robot d’assistance aux personnes âgées.
Cette société est française mais son actionnaire majoritaire est le groupe Japonais Softbank
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