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On ne pouvait pas le rater. Lutte contre la propagation du coronavirus : on peut enfin arrêter de se faire la bise !

Il y a des dizaines de choses à faire pour éviter la propagation du coronavirus. Parmi celles-ci, on peut tout simplement arrêter de se faire la bise. Une idée qui convient à Olivia Leray.

Article rédigé par franceinfo - Olivia Leray
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Deux collègues se font la bise. (JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT / RADIO FRANCE)

Pour lutter contre la propagation du Covid-19, il ne faut plus serrer des mains, la bise est bien sûr également proscrite et ça c'est une bonne nouvelle. En fait, c'est la meilleure nouvelle de cette année 2020. J'ai les larmes aux yeux tellement je suis émue, j'ai envie de crier : Alléluia ! La paix ! Enfin !

La dictature du bisou

Ça fait des années que je milite, elle est là, ma cause, ma conviction, elle est là, ma guerre à moi : à quoi ça sert la bise, pourquoi on s'inflige ça, on n'a pas envie !  C'est à contre coeur. Ça ne veut plus rien dire. Ça pue. Ça colle un coup sur deux. On se trompe de côté. Bref : stop à la bise. Alors, il y aura évidemment toujours des déçus. Je pense aux candidats en campagne pour les municipales. Une fois la déception passée pour certains, la question est : on fait comment ?

Les pistes d'Agnès Buzyn

La candidate à la mairie de Paris dit que l'on peut "se taper le coude ou se taper les pieds". Mais est-ce vraiment une bonne idée ? Parce que le nouveau ministre de la Santé recommande quand même ça :

Autre idée pour se saluer, on peut faire comme un membre de cette rédaction, quand on lui demande comment il va dire bonjour maintenant, sa réponse est : "Ça fait longtemps qu'on ne se dit plus bonjour ici, ou de très très loin, de toute façon on ne s'aime pas." 

Bon, je suis aussi ici pour vous aider à trouver des solutions. La solution ? La voilà. Au Tibet, pour se dire bonjour, on tire la langue et on se gratte l'oreille. Donc j'vous tire la langue, je me gratte l'oreille, et je vous dis à demain !

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