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Rencontres de la photographie d'Arles : l'incontournable année 1968 et des "histoires-portraits" à la prison

La 49e édition des Rencontres de la photographie débute lundi à Arles. Une trentaine d'expositions sont au programme pendant l'été, avec un coup de projecteur sur l'année 1968 et une exposition unique à la prison d'Arles.

Article rédigé par Anne Chépeau
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le moine-photographe Matthieu Ricard expose 40 photos grand-format dans une structure en bambou de 1 000 m2, construite spécialement pour les rencontres de la photographie d'Arles au bord du Rhône. (ANNE CHEPEAU / RADIO FRANCE)

La 49e édition des Rencontres de la photographie d'Arles (Bouches-du-Rhône) est lancée lundi 2 juillet. Avec 125 000 visiteurs l'an passé, le succès de ce rendez-vous annuel ne se dément pas. Jusqu’au 23 septembre, une trentaine d’expositions sont présentées, avec un focus sur 1968. 

Les Rencontres déroule le fil de l'année 1968 sur une partie de la programmation. Quatre expositions y sont directement rattachées, notamment "1968, quelle histoire !" qui confronte les archives inédites de la Préfecture de police à celles de Paris Match ou des agences photos. 1968, c’est aussi l’année où Raymond Depardon fait ses premières photos aux États-Unis, un des pays sur lesquels s’arrête le festival avec cinq expositions.

Les Rencontres d'Arles exposent aussi en prison

Les Rencontres permettent de découvrir de nouveaux lieux. Le plus insolite, cette année, est certainement la prison d'Arles, avec un projet de Christophe Loiseau. "Il a travaillé avec les détenus, conçu avec eux, ce qu'il appelle 'les histoires-portraits'. On a eu l'autorisation de faire cette exposition au sein même de la prison. On aura une toute petite jauge de public autorisé, mais certains pourront venir visiter l'exposition dans la prison", explique Sam Stourdzé, le directeur des Rencontres d'Arles.

Pour ceux qui ne pourront pas ou ne voudront pas franchir les portes de la prison d'Arles, une centrale où sont notamment pris en charge les détenus condamnés à de longues peines, le moine-photographe Matthieu Ricard propose un moment de sérénité. Il expose 40 photos grand-format dans une structure en bambou de 1 000 m2, construite spécialement pour l’occasion au bord du Rhône par l’architecte colombien, Simon Velez.

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