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Vietnam, l'ultime frontière s'entrouvre

Au Vietnam, certaines régions qui, jusque-là, restaient quasiment inaccessibles pour les touristes étrangers, s’entrouvrent. Cap sur les Hautes Terres du nord, l’ultime frontière avec la Chine.
Article rédigé par Sandrine Marcy
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
"Planète Géo" : une photo, un reportage, une carte ou un portrait issus du magazine "Géo". (ARTHUR DEBAT / GETTY IMAGES)

La région est extrêmement isolée : la seule façon de s’y rendre est de passer par Hanoï, de prendre une voiture ou une moto pour sillonner ensuite les pistes de la région. Comptez huit à dix heures de route, mais la récompense est au bout, avec des paysages à couper le souffle raconte Loïc Grasset dans le magazine Géo .

Différentes ethnies minoritaires sont venues se réfugier, il y a longtemps, au gré des guerres et massacres, certaines sont venues du Siam- aujourd'hui la Thaïlande- et de Chine.

Ces communautés restées très attachées à leurs traditions, vivent dans les vallées, entre les majestueux sommets qui séparent le Vietnam de la Chine.

Le gouvernement vietnamien a bien essayé de les contrôler, de leur enseigner la langue du pays, mais en vain.

La région s'entrouvre au tourisme

Pendant longtemps à cause des tensions avec le grand voisin chinois, le parti communiste vietnamien refusait aux étrangers de se rendre dans les hautes terres du nord. Mais aujourd’hui, c'est devenu possible à deux conditions : d'abord il faut obtenir un visa délivré sur place et ensuite il faut avoir l'esprit d'aventure : là-bas, le confort est très rudimentaire et il n'y a pas de véritables routes.

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