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Question de choix. Et si on se passait du plastique ?

Le 8 juin, c'était la  journée mondiale de l'océan. On l'a beaucoup dit, il est victime d'une grave pollution dûe aux plastiques.

Article rédigé par franceinfo, Fabienne Chauvière
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des déchets plastiques sur une plage d'Agger, au Danemark, le 9 février 2018. (PATRICK PLEUL / DPA-ZENTRALBILD / AFP)

La journée mondiale de l'océan a eu lieu le 8 juin : de gros débris flottent à la surface de l'océan, mais une pollution invisible a des effets encore plus nuisibles, la pollution due aux micro plastiques. Pour lutter contre les plastiques, des mouvements citoyens se mettent en place, le dernier en date : Plastic Attack.

Les emballages facilitent la manipulation et le transport des denrées alimentaires dans la grande distribution, mais ils étouffent les mers et les rivières, entrent dans la chaîne alimentaire, et contaminent nos assiettes.
La semaine dernière, des consommateurs se sont rendus dans des supermarchés pour dénoncer la surconsommation de plastiques. Et ils ont fait des plastic attacks.

La première plastic attack a eu lieu au Royaume-Uni en mars dernier

Des Anglais soucieux de la quantité de plastique qu’ils achètent malgré eux, ont décidé de mener une première action symbolique dans un supermarché du Sud-Ouest de l’Angleterre, La vidéo réalisée à cette occasion a été partagée plus de 17 millions de fois. Le phénomène est vite devenu mondial. Des collectifs Plastic Attack Francese sont créés dans de nombreux pays dont la France.

Le plastique représente 4% de la consommation mondiale de pétrole

Moins de 50% des plastiques sur le marché peuvent être recyclés et il est impossible de les recycler à l’infini. Les défis anti-plastique se multiplient. Jusqu’au 14 juin, il y a le NoPlasticChallenge L’association "no plastic in my sea" propose d’aider les citoyens à réduire leur consommation de plastique en suivant quelques conseils simples en 10 gestes.    

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