Cet article date de plus de huit ans.

Si j'étais... Philippe de Villiers

Le dernier livre de Philippe de Villiers, fondateur du mouvement pour la France (MPF) sort mercredi 12 octobre. Les bonnes feuilles de Les cloches sonneront-elles encore demain ? sont déjà parues.  Karl Zéro les a lues et se met dans la peau de l'écrivain.

Article rédigé par franceinfo - Karl Zéro
Radio France
Publié
Temps de lecture : 4min
Philippe de Villiers, fondateur du mouvement pour la France (MPF). (LOIC VENANCE / AFP)

Si j’étais Philippe de Villiers, je ne serais pas peu fier de sortir mercredi 12 octobre mon nouvel opus intitulé: Les cloches sonneront-elles encore demain ? 

La mienne, en tous cas, n’est pas prête de s’arrêter, je vous le jure sur la Bible de Jérusalem. Entendez-vous ma cloche, comme elle résonne formidablement dans nos campagnes encore ensommeillées de France ? Cher et vieux pays où l’on osait encore, il n’y a pas si longtemps, appeler un chat un chat et un arabe un… bicot. Elle sonne le tocsin, ma cloche, car les "Conquérants du Coran" sont dans la place !  Arrière,  "sacristains en djellabah", nous les "faces de craie" allons vous bouter hors de France, vous rejeter à la mer ! Je ferais affréter un million de Zodiac, et hop, retour à l’envoyeur ! Sinon, demain, ma cloche sonnerait douloureusement le glas de notre Patrie blanche et chrétienne depuis… 5 000 ans !

Tout cela à cause de  "Maastrique",  jour funeste où le florentin Mitran baissa culotte devant les allemands. Le début de la fin du monde.  Ah, mes amis, que de couleuvres il m’aura fallu avaler depuis ce jour, que de serpents à sonnettes il m’aura fallu charmer en soufflant à toute forces dans mon petit pipeau ! (Oh je sais, l’image est audacieuse). 

Un livre de fiction, une oeuvre visionnaire 

Si j’étais Philippe de Villiers, vous sauriez que mon précédent livre,  Le moment est venu de dire ce que j’ai vu  a été un best-seller: 250 000 exemplaires vendus, soit 100 fois plus que tous ces nains fielleux, ces voleurs bossus qui se piquent de parler politique. Mon nouvel opus va pulvériser mon précédent record inscrit au Guinness Book puisque le moment est venu de vous dire ce que je n’ai pas vu ! Mais dont on m’a parlé.

C’est donc un livre de fiction, mais pas que, attention, car c’est une oeuvre visionnaire dans la veine de Jules Verne, de Maurras, de Zenon de Cition ! Le thème central en est le  "Grand Remplacement"… Méfiez-vous ! Un moment d’inattention et hop, vous êtes remplacés. Je vous le pitch. Figurez-vous qu’à l’appel d’Allah, subrepticement, pendant votre sommeil, vos temps de transport, tandis que que vous êtes au travail ou dans les files interminable de Pôle-Emploi, des indigènes à la peau bistre, ou noir d’ébènes, se glissent en silence, s’immiscent, s’introduisent dans vos propres maisons, dans vos propres vies. Bientôt, ils épousent vos femmes, les voilent, ils circoncisent vos garçonnets, excisent vos fillettes, et voilà qu’ils mangent votre chien en méchoui. Nos églises deviennent des mosquées, nos charcuteries des fumeries de haschich. Nos hôpitaux des salles de shoot ! Hatle-là, la France halal. 

Si j’étais Philippe de Villiers, je me dresserais sur mon destrier chouan et je dirais: stop. C’est d’ailleurs ce que je fais à tout propos depuis 50 ans, je dis : stop !

Stop aux félons anglais qui avaient volés la sainte bague de Jeanne d’Arc ! Je l’ai reprise de force, et ramenée en grande pompe au Puy-du-Fou. Juste après, punition de Dieu, le Brexit !

Un livre vendu avec un sac à vomi 

Stop au dégénéré qui squatte l’Elysée et qui a fait annuler la visite de mon ami Vladimir Poutine, en osant pinailler sur des questions annexes ! Alep, il n’a que ce mot à la bouche, mais Alep, Alep c’est quoi ? Ils s’y entretuent ? En quoi est-ce une mauvaise nouvelle ? Vladimir, lui, m’a acheté comptant deux Puy-du-Fou, un à côté de Moscou, un autre en Crimée libérée. Pendant que nous ripostons aux attentats en allumant des bougies, Vladimir est le seul à savoir parler aux terroristes: il les tue. C’est l’héritier de Pierre Le Grand. Hollande, c’est l’héritier de qui ? D’un manant, né vers 1620, qui se nommait Bon Hollande, laboureur de son état, à Vis-en-Artois. Dîtes vous bien que tout cela, ce n’est que 1% de ce que vous découvrirez bientôt dans mon livre, mais rassurez-vous l’éditeur a tout prévu, il est vendu avec un sac à vomi !

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.