Cet article date de plus de neuf ans.

Les Sioux de l'Orne

Un couple de retraités normands (dans l'Orne) qui, sept mois par an (du printemps à novembre) vivent dans leur tipi, installé dans leur jardin, habillés en indiens sioux... Ce n'est pas une blague ! C'est Jacques et Martine ou plutôt "Aigle impatient" et "Gazelle qui marche loin". Amoureux fous des sioux, ils vivent à leur manière en écumant tous les festivals qui leurs sont consacrés. Le rêve !
Article rédigé par Guy Birenbaum
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

Ce matin l’autre info est en Normandie

Jacques a 68 ans, il vit en couple avec Martine à Saint-Georges-des-Groseillers, dans l’Orne, mais leur particularité que décrit  Ouest-France c’est que sept mois par an ils habitent dans un tipi planté dans leur jardin. C’est en tous cas ce que Jacques explique sur son blog sous le pseudo Wokola qui veut dire amitié en indien.

Ce sont des amoureux des indiens ?

Oui ils sont "Passionnés par les indiens et leur mode de vie". Alors le plus spectaculaire dans l’article que Ouest France leur consacre, ce sont leurs costumes puisque ces deux sioux normands ne se contentent pas de vivre dans un tipi du printemps jusqu'à début novembre, ils sont habillés en sioux. Et l’identification va loin puisque Jacques est désormais surnommé Aigle impatient et Martine "Gazelle qui marche loin".

D’où vient cette passion ?

J’ai tenté de les joindre en leur envoyant un message via leur blog mais je n’ai pas eu de retour. Apparemment il n’y a pas le Wifi dans leur tipi... Je me contente donc de leurs explications à Ouest France. C'est vrai qu’entre le bocage normand et les plaines du Far West les points communs sont rares mais Aigle Impatient et Gazelle qui marche loin sont admiratifs de la philosophie de vie des Sioux qu’ils décrivent comme basée sur l'amitié, la vie en harmonie avec la nature, et le respect, Jacques explique qu’enfant, quand il jouait aux cow-boys contre les Indiens, il choisissait toujours d'être un Indien. Martine avait le même tropisme. Ils étaient faits l’un pour l’autre. Depuis qu'ils ont fondé leur association Wokola, ils passent beaucoup de temps dans des festivals consacrés à la culture américaine où ils rencontrent des sioux, des Apaches, des Cherokees et même des cow-boys avec qui ils font la danse de la réconciliation ! Il leur reste à se rendre vraiment sur les terres des Sioux.  Alors Jean Vincent Placé je n’ai pas choisi cette histoire au hasard. Il y a un peu plus d’un an, en juillet 2014, vous expliquiez vos méthodes de négociation à l’Obs, je vous cite : " Depuis douze ans, je fais comme les Sioux. J'allume des fagots et je fais croire que nous sommes des centaines, cachés par la fumée. Généralement, cela suffit pour que s'ouvre la négociation ". Je ne veux pas être discourtois avec vous mais là, franchement, vous pouvez allumer tous les fagots que vous voulez, jouer les sioux mais tout le monde à bien vu que vous n'êtes pas plus de cinq...

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