T'as vu l'info ? Demandez-lui la lune
Un sac rempli de poussière de lune sera vendu aux enchères aux environs de quatre millions de dollars en juillet prochain. Cela n'a pas échappé à Guy Birenbaum.
Le site Mashable nous informe d’une vente aux enchères tout à fait extraordinaire. Il s’agit d’un sac blanc qui n’a strictement rien d’original à vue de nez. Pourtant, si vous voulez l’acheter ce petit sac blanc pourrait vous coûter quelque chose comme quatre millions de dollars. Et si vous souhaitez vous le procurer, il vous faudra attendre la vente aux enchères organisée par Sotheby’s, la fameuse enseigne spécialisée dans la vente d’œuvres d'art, le 20 juillet prochain à New York.
Evidemment vous voulez savoir pourquoi ce sac vaudra un tel prix. C’est tout simple, il est tapissé par de la poussière de lune. En 1969, Neil Armstrong posait le pied sur la Lune. En repartant sur Terre, il avait emporté avec lui des échantillons de roche lunaire dans une pochette avec une fermeture éclair, où les mots "Lunar Sample Return" ("Retour d’échantillon lunaire") étaient inscrits. C'est précisément ce sac que l’on pourra se payer fin juillet.
Un oubli
En fait, Neil Armstrong avait transmis le sac à une équipe de scientifiques du laboratoire de la Nasa à Houston, au Texas. Mais la Nasa l’a un peu oublié jusqu’à ce qu’il se retrouve dans une banale vente aux enchères. C’est là qu’une avocate américaine Nancy Lee Carlson en a fait l'acquisition pour seulement 995 dollars début 2015. Elle l’a envoyé dans un laboratoire de la Nasa pour effectuer des tests et là, les scientifiques de l'agence spatiale américaine ont réalisé que le sac contenait encore de la poussière de lune.
Ils ont refusé de le retourner à sa nouvelle propriétaire. Mais une cour de justice américaine a ordonné la restitution de l'objet à l’avocate en février 2017 qui compte bien le vendre le sac et utiliser dit-elle l’argent pour des œuvres de charité.
Le dicton du jour
À la Saint Bérenger, et si le sac venu de la lune contenait l’étoile du Berger.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.