T'as vu l'info. Il a pris de la bouteille

C’est en lisant Côté Toulouse que j’ai découvert l’initiative rafraichissante d’un jeune toulousain. Il s’appelle Laurent Maffre. Tout a commencé sur son blog le mercredi 22 mars. Ce jeune diplômé de la Toulouse Business School y publie un billet intitulé Une Bouteille à la France. Il explique à quel point il est paumé par l'élection présidentielle. Il ne se reconnaît pas dans les candidats. Il est perdu devant le choix. Vu le taux d’indécision de nos concitoyens et le pourcentage de ceux qui envisagent de s’abstenir à l’élection, il est loin d’être le seul.

D’où son idée d’une "Bouteille à la France". Il s’agit d’une bouteille unique qu’il voulait simplement déposer devant son bureau de vote, le dimanche 23 avril, le jour du premier tour. Comme on balance une bouteille à la mer. Une bouteille qu’il voulait, un peu naïvement, pleine d'espoir, libre et citoyenne. L’histoire aurait pu s’arrêter là.

Une étiquette...politique

Il s’est mis à recevoir des messages sur les réseaux sociaux. Du coup 20 minutes raconte que Laurent Maffre s’est mis à fabriquer des étiquettes avec des amis et qu’il a décidé de lancer une sorte de mouvement. Un mouvement auquel chacun d’entre nous peut  participer en déposant simplement sa propre bouteille, à titre symbolique, le jour du premier tour, devant son bureau de vote et en y glissant – dans sa bouteille – le message de son choix. Alors vous allez me dire, c’est idiot, ça ne sert à rien. Et surtout, à part ceux qui collectent le verre, personne ne va ramasser les bouteilles, ni lire les messages. Peut-être, mais dans notre monde cynique, égoïste et brutal, un message dans une bouteille c’est pas si mal :

Le dicton du jour

À la Saint Jean Baptiste de la Salle, une idée qui nous réunit, ça fait un bien colossal.