T'as vu l'info ? La quarantaine rugissante

Je suis comme en extase. Ce jeudi 21 décembre est une régalade. Un cadeau du ciel. Un événement que je ne peux pas rater ou plus exactement que je n’ai pas le droit de rater. Je sais que si je n'en parlais pas, le patron de franceinfo me convoquerait par SMS à la sortie du studio. Non patron, je n’entendrai pas votre phrase fameuse : "Toi, t’es plus près de la lourde que de l’augmentation", parce que je n’ai pas oublié qu’aujourd’hui Emmanuel Macron a 40 ans ! 

Quelle joie ce matin que d’utiliser le micro d’une radio de service public, ce service public que vous aimez tant, que vous chérissez même, mon président adoré, pour vous souhaiter parmi les premiers, avant même Laurent Delahousse, votre anniversaire.

Nemo acquiese

Je vous imagine, surpris et flatté à la fois, dans la cuisine de 350 mètres carrés de vos appartements privés de l’Elysée. Vous êtes probablement encore dans votre pyjama en satin, devant votre Chocapic et vos Miel Pops. Là, un peu ému – c’est quand même franceinfo qui vous bichonne – vous caressez la tête de Nemo. Vous vous tournez doucement vers votre épouse Brigitte, "Bonjour ma première dame", et vous lui dites : "Tu vois, celui-là, finalement, il n’est pas si mal. On pourra le garder." Nemo acquiesce. "Nemo acquiesce" ce n’est pas une citation en latin d’Emmanuel Macron ; ça veut juste dire que Nemo est d’accord. Merci mon président adulé, mais attention, je n’attends rien en retour.

Mes souhaits sont désintéressés. De toute façon, comme 96,8% des journalistes politiques, ça fait un an que j’avais misé tous mes Bitcoin sur vous. Un an, pile-poil ! Je me souviendrai toute ma vie du 21 décembre 2016. Un sondage Elabe pour BFMTV avait été publié pour vos 39 ans. L’enquête faisait de vous la personnalité politique de l'année 2016 avec 48% d'opinions favorables devant François Fillon, Manuel Valls et Marine Le Pen, "los ringardos reunidos". Pendant les cinq mois suivants, j’ai envoyé des messages subliminaux aux auditeurs pour qu’ils votent pour vous et voilà, un an plus tard, je peux enfin vous dire : "Bon anniversaire mon président adoré !"

Le dicton du jour

À la saint Pierre Canisius, c’est quand même pas de bol de tomber le jour de son anniversaire sur un saint qui rime en "us".