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T'as vu l'info ? Les scénaristes de House of Cards trouvent que Donald Trump a volé toutes leurs idées

L'actrice Robin Wright a déclaré au festival de Cannes que Donald Trump "volait" des idées de la série télévisée de House of Cards. Cela n'a pas échappé à Guy Birenbaum.

Article rédigé par franceinfo, Guy Birenbaum
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Donald Trump lors d'une conférence de presse à la Maison-Blanche à Washington (USA), le 18 mai 2017. (MICHAEL REYNOLDS / EPA)

Le festival de Cannes a commencé. L’actrice Robin Wright est au festival pour présenter son premier court métrage, The Dark of Night . Mais Robin Wright est aussi connue pour jouer le rôle trouble de la femme du président des Etats-unis, le redoutable Frank Underwood, interprété par l’inquiétant Kevin Spacey, dans l’excellente série House of Cards. Lors d’une conférence de presse à Cannes Robin Wright a donc avoué que le président Trump compliquait le travail des scénaristes de la série.

Donald Trump : une série a lui tout seul

C’est vrai qu’entre ses tweets, ses déclarations à l’emporte-pièce, ses relations avec la Russie ou la Corée du Nord et surtout ses décisions comme le limogeage du patron du FBI qui enquêtait sur lui, le vrai président américain met la barre très haut pour ceux qui veulent écrire des scénarii de fiction. Depuis son élection, Donald Trump "nous a volé toutes nos idées" pour la suite d'House of Cards a lâché Robin Wright. En même temps, elle exagère parce que je veux quand même dire à ceux qui ne connaissent pas la série – comme ça je vais tout leur gâcher –, que dans la première saison d’House of Cards [attention, spoiler], Frank Underwood, qui n’est pas encore élu président tue une journaliste en la poussant sous une rame de métro. Donc ,Donald Trump a du boulot avant de rattraper Frank Underwood.

En France, un scénario inédit

Quant à nous, en France, c’est le contraire. La fiction est toujours en retard. La vraie politique française va toujours plus loin que nos séries gentillettes sur la politique. D’ailleurs, si un scénariste avait écrit une série avec un président qui renonce, un ancien président battu, un candidat qui vante la probité et se fait rattraper par des affaires, une candidate qui fond les plombs pendant le débat de l’entre-deux tours et, surtout, un élu de 39 ans dont la présidentielle est la première élection, personne ne lui aurait acheté son scénario pourri.

Le dicton du jour

À la Saint Yves, notre présidentielle a été sacrément inventive.

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