T'as vu l'info ? Révélations en série sur Vladimir Poutine
Guy Birenbaum revient ce matin sur les révélations autour de Vladimir Poutine : l'intervention russe dans l'élection présidentielle américaine, ou encore la rencontre choc entre Poutine et Sarkoy en 2007, racontée dans un documentaire jeudi sur France 2.
Revenons ce matin sur les révélations autour de Vladimir Poutine : l'intervention russe dans l'élection présidentielle américaine, ou encore la rencontre choc entre Poutine et Sarkoy en 2007, racontée dans un documentaire jeudi sur France 2.
Je ne vais pas parler d’Alep, de la Syrie. C’est personnel mais je ne peux pas, décemment, depuis le 16 ème arrondissement de Paris. Non, je vais parler du Poutine, ancien agent du KGB qui tente de fausser les élections. Le Poutine qui semble avoir réussi à influencer la présidentielle américaine pour faire gagner Trump et ses amis pro-russes. Le même Poutine qui, entre les deux tours de notre primaire de la droite et de la droite, a soutenu publiquement devant les caméras son candidat de cœur François Fillon. Le Poutine qui laisse ses banques prêter de l’argent au Front national quand les banques françaises lui en refusent.
Et s'il s'intéressait à la primaire de la gauche ?
Croyez-vous, bande de naïfs, que ce Poutine-là se désintéresse d’un événement aussi crucial que la primaire de la belle alliance populaire ? Poutine mise aussi sur la PCQRPS, la "Primaire de Ce Qui Reste du Parti Socialiste". Non, son candidat n’est pas Manuel Valls. Ce n’est pas parce que Poutine lui a fait peur qu’il a décidé, jeudi 15 décembre, sur France Inter qu’il faut supprimer l’article 49,3 après l’avoir utilisé six fois. Ce n’est pas Arnaud Montebourg non plus. Ni les autres dont Vladimir Poutine n’arrive pas à retenir les noms. Non, son candidat, comme François Fillon, personne ne l’a vu venir…. Son candidat, c'est Vincent Peillon ! Et pour que le complot du FSB soit complet, le Kremlin qui ne met jamais tous ses yeux dans le même panier s’intéresse aussi à la campagne de MélenchON. FillON, PeillON. Si vous ne voyez pas le point commun, entre tous ces candidats, c’est que vous ne comprenez rien. Les substantifs en russe sont de trois genres – masculins, féminins et neutres. Le genre de noms se reconnaît à la terminaisON. Je m’arrête là. Je ne veux pas finir en court bouillON.
Et le dicton du jour, Guy ?
Cela pourrait être : "À la Sainte Alice, la meilleure rime que j’ai trouvé pour Poutine, c'est supplice".
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