Tout est politique. Migrants : "En Libye il n'y a pas que des passeurs, il y a aussi des autorités" explique le député LR Fabien Di Filippo
Les invités de "Tout est politique" sont notamment revenus, mercredi, sur la crise migratoire, thème abordé au sommet européen qui s'ouvre jeudi 28 juin à Bruxelles.
Les 28 pays de l'Union européenne arriveront-ils à se mettre d'accord sur la question migratoire ? C'est l'enjeu du sommet européen qui a lieu jeudi 28 et vendredi 29 juin à Bruxelles. Il existe une forte division entre les pays sur la manière de gérer les flux migratoires. Deux camps s'opposent, d'une part les partisans d'une Europe ouverte et solidaire et d'autre part, les partisans d'une Europe repliée sur elle-même, où les nationalismes l'emportent. La gestion des flux migratoires était l'un des thèmes abordés par les invités de "Tout est politique", mercredi 27 juin sur franceinfo.
L'extrait
franceinfo : Fabien Di Filippo, vous dites qu'il faut renvoyer les bateaux de migrants en Libye. On sait qu'en Libye il y a de l'esclavage, de la torture, donc vous assumez de dire que ces bateaux doivent être renvoyé en Libye ?
Fabien di Filippo : En Lybie il n'y a pas que des passeurs. Il y a aussi des autorités libyennes qui doivent prendre en charge ces migrants. Si on doit travailler avec eux c'est pour renforcer la surveillance des côtes, en mer et sur les côtes pour que ces gens soient pris en charge. Qu'ils soient éventuellement pris en charge en Libye ou raccompagné vers la frontière mais ce n'est pas toujours à l'Europe de gérer ce phénomène-là. Donc nous on est très clairs sur ces questions-là. La France doit choisir qui, quand et dans quelles conditions elle accueille des ressortissants étrangers.
Les invités
Eric COQUEREL, Député LFI de la 1ère circonscription de la Seine-Saint-Denis
Fabien Di FILIPPO, Député LR de la 4ème circonscription de Moselle
Amélie de MONTCHALIN, Députée LREM de la 6ème circonscription de l’Essonne
Gilles BORNSTEIN, éditorialiste politique à franceinfo
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