Tout est politique. "Il y a un racisme d'État au sein de certains pays de l'UE", estime le député LREM Jacques Maire
Les invités de "Tout est politique" sont notamment revenus, vendredi sur franceinfo, sur l'accord trouvé le matin à Bruxelles sur les questions migratoires.
Les 28 dirigeants de l'Union européenne ont réussi à s'entendre, vendredi 30 juin, sur plusieurs grands principes pour tenter de régler la question migratoire. L'accord trouvé à Bruxelles propose de créer des "plateformes de débarquements" de migrants secourus en mer hors d'Europe, mais aussi un renforcement des frontières extérieures. Les détails de la mise en œuvre de ces solutions restent flous et Donald Tusk, le président du Conseil européen, juge qu'il est "beaucoup trop tôt pour parler d'un succès".
L'extrait
franceinfo : La notion de volontariat, inscrite dans l'accord, va-t-elle permettre des avancées concrètes ?
Jacques Maire : Il y a des choses très concrètes, c'est sauver le droit d'asile qui est completement menacé aujourd'hui. Il y a des États qui acceptent aujourd'hui d'avoir des Ukrainiens ou des Biélorusses mais qui refusent d'avoir des Africains ou des musulmans. Il y a un racisme d'État qui existe aujourd'hui au sein de certains États de l'Union. C'est extrêment clair de la part de certains. Sauver le droit d'asile est une priorité. La conséquence c'est effectivement, des conclusions assez répressives et qui ont comme conséquence, de faire un tri encore plus exigeant entre asile et immigration.
Les invités
Jocelyne Sauvard, biographe de Simone Veil
Ian Brossat, adjoint (PCF) à la Maire de Paris en charge du logement, de l’habitat durable et de l’hébergement d’urgence
Florence Berthout, maire du 5e arrondissement de Paris, présidente du groupe LR au Conseil de Paris et conseillère régionale d’Ile de France
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