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Tout est politique. "Jean-Michel Blanquer rassemble au-delà des familles politiques", estime l'élue LR Florence Berthout

Les invités de "Tout est politique" sont revenus, jeudi, sur la personnalité de Jean-Michel Blanquer, le ministre qui porte la réforme du bac.

Article rédigé par franceinfo, Jean-François Achilli
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Florence Berthout, maire du 5e arrondissement de Paris et présidente du groupe Les Républicains au conseil de Paris, était l'invité de "Tout est politique", jeudi 15 février, sur franceinfo. (FRANCEINFO)

Au lendemain de l'annonce de la réforme radicale du baccalauréat, Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Éducation nationale, passe son grand oral, jeudi 15 février sur France 2. Inconnu il y a quelques mois du grand public, il est devenu l'un des piliers de la majorité. Il est à la Une de deux hebdomadaires cette semaine : "Le vice-président" titre Le Point et "La nouvelle star" écrit Valeurs actuelles.

L'extrait

Jean-Michel Blanquer est-il vraiment le premier de classe, le ministre qui réussit aujourd'hui en macronie ?

Jean-Baptiste Djebbari, député LREM : Je crois que c'est un ministre qui a une capacité d'action qui est inégalée dans l'époque récente, si on compare son action par rapport à certains ministres précédents. Et, je pense que ça correspond aussi à un moment où ce système scolaire est un peu embolisé et dans une forme d'impasse (...). C'est l'incarnation de la personne, c'est une autorité ouverte et ce sont des propositions qui, je crois, sont en phase avec l'attente d'un système scolaire qui, à bien des égards, est aujourd'hui fragile. 

Florence Berthout, maire LR : D'abord, c'est quelqu'un qui rassemble au-delà des familles politiques. Il prend avec pragmatisme ce qu'il y a de bien, ce qui a été porté, d'ailleurs parfois, par d'autres majorités. Je ne sais pas s'il y a une éducation nationale de droite ou de gauche, moi, je ne le crois pas, je crois qu'il y a aussi du bon sens. Il y a le fait de vouloir que cette école soit un sésame pour tous les enfants, quelques soient leurs origines. On sait très bien que la maîtrise de la langue est une clé majeure. Donc, tout ce qui fait qu'il conforte l'excellence à la portée de tous, moi, je m'y retrouve. C'est un peu l'anti-Vallaud-Belkacem (...) Il revient aussi aux fondamentaux avec du bon sens (...) et, surtout, il connaît ses sujets.

Jean-Baptiste Djebbari : Il est plutôt concret, plutôt pragmatique et il a une approche qui n'est pas techniciste comme l'avait peut-être Vallaud-Belkacem (...) Parfois, j'ai un petit peu connu cette époque-là, la ministre avait tendance à co-construire assez largement avec les syndicats, aujourd'hui, on a un ministre qui assume complètement cette vision-là, qui la porte, je crois que c'est assez bien perçu et c'est positif.

Les invités

Jean-Baptiste Djebbari, député La République en marche de Haute-Vienne

Florence Berthout, maire du 5e arrondissement de Paris et présidente du groupe Les Républicains au conseil de Paris

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