Alain Baraton : "L'arbre, c'est le mystère"
Il vient de publier dans
l'excellente collection de PlonLe Dictionnaire amoureux des Jardins . Ça part de A —abeille— dont il se réjouit
qu'elle existe (puisque sans elle, il n'y aurait pas de fécondation des
fleurs), ça finit à Zinnia, la première plante qu'il a réussi à faire
pousser, quand il était tout jeune.
Au chapitre Hérisson , Alain Baraton
pousse un petit coup de gueule contre certains jardiniers du dimanche : "Les
jardiniers prétendent défendre la biodiversité alors qu'ils détestent toutes
les bestioles qui s'invitent dans leur domaine ." Il s'en explique...
Un jardinier qui parle de libertinage
Précédemment, il
avait publié un livre passionnant, Vice et Versailles , un ouvrage historique
dans lequel il racontait des épisodes ayant eu lieu au Château de Versailles,
des histoires d'empoisonnements, de trahisons, mais aussi et surtout de
fesse. On y apprend par exemple que madame de Pompadour, qui fut la favorite de
Louis XV, avait créé le Parc aux Cerfs, "où l'on élevait des jeunes filles destinées au lit du roi ". Il raconte aussi
les pratiques de madame Du Barry qui organisait des orgies : des soupers fins
façon strip-tease.
Côté jardin, nous sommes revenus sur un épisode terrible : la tempête de Noël 99. Les jardins de
Versailles ont été dévastés. En une nuit, 18.500 arbres ont été arrachés. Et
avec le recul Alain Baraton dit que "cette tempête a été une bénédiction ", car
elle a permis le renouvellement végétal. Une bénédiction, sauf sur un point
bien précis. A découvrir dans son interview.
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