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Tout et son contraire. Claude Angeli : "François Fillon va disparaître"

Claude Angeli est une figure du journalisme français. Il a été rédacteur en chef du "Canard enchainé" où il tient encore aujourd’hui une chronique hebdomadaire de politique étrangère. Il est l’invité jeudi de Philippe Vandel dans "Tout et son contraire".

Article rédigé par franceinfo, Philippe Vandel
Radio France
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Temps de lecture : 1min
L'ancien rédacteur en chef du Canard enchainé Claude Angeli, lors du Procès qui oppose Bernard Squarcini au Canard enchainé, le 21 février 2013. (CHRISTOPHE PETIT TESSON / MAXPPP)

Claude Angeli a révélé plusieurs affaires au cours de sa carrière au Canard enchainé dont l’affaire des diamants de Valéry Giscard d'Estaing ou l’affaire des micros au sein même de son journal. Le Canard enchainé vient d’ailleurs de sortir de nouvelles révélations cette semaine. Après le Penelope gate, c’est le porte-parole de François Fillon, Thierry Solère qui est épinglé pour une suspicion de fraude fiscale, ce que dément l'intéressé.

Thierry Solère, selon son entourage, aurait l'intention de porter plainte pour diffamation contre l'hebdomadaire satirique, mais Claude Angeli ne pense pas qu’il ira au bout de sa démarche, tout comme François Fillon : "François Fillon avait dit qu’il allait poursuivre ceux qui parlaient de travail fictif au sujet de sa femme, on n'a toujours pas eu de plainte et il ne portera pas plainte", rapporte t-il.

Concernant François Fillon, Claude Angeli pense qu’il ne sera pas président de la République en 2017 et il explique même qu’il va disparaître: "Il est dans l'intérêt de la droite de profiter des jours qu’il lui reste pour changer de cavalier mais s'il ne disparaît pas ce coup-là, il disparaîtra au premier tour", s’exclame-t-il

La presse n’est pas le quatrième pouvoir 

Claude Angeli vient de publier un livre sur sa passion pour son métier Les plaisirs du journalisme aux éditions Fayard. Si il raconte aimer enquêter et écrire sur des affaires, il récuse le terme de quatrième pouvoir, appliqué à la presse après le pouvoir judiciaire, exécutif ou législatif. 

Si nous avions un tel pouvoir, il est évident que les articles seraient suivis de commissions d’enquêtes parlementaires ou de procès alors que ce n’est pas le cas.

Claude Angeli

Tout et son contraire

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