Tout et son contraire. Maud Fontenoy : "J’ai encore aujourd’hui le mal de mer"
Navigatrice et femme politique. Elle est l’invitée de Philippe Vandel dans "Tout et son contraire".
Maud Fontenoy s'est faite connaître... en ramant : en 2003, elle traverse l'Atlantique nord à la rame. Elle récidive en 2005 avec le Pacifique sud, en ralliant les Marquises depuis le Pérou. Depuis, elle a crée une fondation et s'est engagée en politique. Elle est vice-présidente LR du conseil général de Provence-Alpes-Côte d’Azur depuis fin 2015.
Maud Fontenoy vient de publier Des tempêtes, j’en ai vu d’autres chez Plon, un livre dans lequel elle s’en prend à la démagogie dans l’écologie, et assure que la pensée unique lui donne des boutons : "La pensée unique dans l’environnement, c’est le discours qui serait de dire que pour être écolo, il faudrait vivre à l’âge de pierre [...] Il y a une certaine hypocrisie de venir sur certaines ondes dire qu'on est des écolos et en même temps dire que c’était mieux avant. J’ai envie de dire, mais avant, quand ? Avant en 1750, où l’espérance de vie était de 27 ans en moyenne ?"
La difficulté de s'engager en politique
Maud Fontenoy revient également dans son livre sur la difficulté qu'a été pour elle l'engagement en politique. Fervente soutien de Nicolas Sarkozy, elle explique avoir eu du mal à se faire une place face à la presse ou aux autres hommes politiques : "J’ai eu beau traverser tous les océans de la terre en solitaire pendant des mois sur des tout petits bateaux, à ramer huit à dix heures par jour, je ne me suis jamais sentie aussi seule que dans un meeting avec des milliers de personnes."
Maud Fontenoy a été élevée sur un voilier juste après sa naissance. Elle a eu ensuite une carrière de navigatrice. Elle a traversé l’Atlantique nord et le Pacifique sud à la rame et en 2006 elle a fait également le tour du pôle Sud à la voile et à contre-courant. Mais comme sa mère elle a encore aujourd’hui le mal de mer : "Quand j’ai traversé l’Atlantique et que j’étais encore un petit bébé, ma mère m’a raconté qu’elle me donnait le biberon dans un coin et puis il y avait le seau de l’autre côté pour vomir" raconte-t-elle.
Je suis partie pour la première fois traverser l'Atlantique avec ma famille, je n'avais que sept jours
Maud FontenoyTout et son contraire
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