Logistique et transport : la nouvelle économie
Avec la mondialisation des échanges, le développement du tourisme et le boom du e-commerce, les volumes de livraisons en ville ne cessent d’augmenter et cela devient un véritable casse-tête, notamment pour les professionnels qui se sont réunis cette semaine à l’occasion du salon international des transports et de la logistique.
On voit en effet se profiler des solutions plus propres, car le transport urbain c’est 20% du trafic, et 30 % des émissions de gaz à effet de serre. Pour préserver notre 5ème secteur économique, et les 1 million 700 000 emplois, il faut trouver des solutions innovantes et durables, Surtout lorsqu’on atteint des pics de pollution de plus en plus fréquents. Alain Vidalies, Le secrétaire d’état aux transports est venu sur le salon encourager ces innovations.
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La concurrence acharnée des transporteurs fait qu’on utilise seulement 60% des capacités disponibles en circulation. En bref on transporte beaucoup d’air !
Et là aussi il y a des innovations, il est proposé des Google glass, lunettes équipées d’une caméra et d’un petit écran devant l’œil, cela est censé fluidifier le travail des préparateurs de commandes et gérer en direct les flux des marchandises.
J’ai été impressionné par l’arrivée d’ exo squelettes, d'assistance à l'effort qui sont des structures mécaniques qui doublent celle du squelette humain et lui permettent de porter des charges lourdes sans risquer un lumbago. Un robocop en quelque sorte.
La séquence coup de cœur : une entreprise familiale, Gruau, qui a commencé il y a 100 ans à fabriquer des charrettes
Gruau s’est développé ensuite avec succès dans la carrosserie, en aménageant entre autres des fourgons, des ambulances, des corbillards, et aujourd’hui, Patrick Gruau, cinquième descendant, continue cette saga familiale en achetant des bases de camionnettes à essence qu’il aménage et transforme en électrique pour différents usages.
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Pour la séquence insolite, on voit apparaitre des drones mais pas pour la livraison. Pas encore
Les entrepôts ont grossi avec la demande, c’est ainsi qu’on arrive à des surfaces couvertes de plus de 100 000 mètres carrés, avec des palettes entreposées sur plus de 10 mètres de haut. Se pose alors le problème d’identifier et de scanner les étiquettes des marchandises entreposées. C’est là que le drone automatique équipé de caméra peut travailler même de nuit. Nicolas Odet directeur chez Hardis group explique que le succès est au rendez-vous.
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