Transportez-moi. La journée mondiale du tourisme
La journée mondiale du tourisme, jeudi 27 septembre et le rendez-vous Top Resa qui vient de s'achever à Paris, confirment une forte progression du tourisme, notamment en France.
Avec plus de 90 millions de touristes attendus d’ici la fin de l’année, la France reste la première destination touristique du monde. Il s’agit d’un secteur économique important qui emploie environ deux millions de personnes. Nous avons la chance d’avoir une offre très diversifiée et les touristes sont demandeurs de mobilités douces.
On a cette force qu’est la diversité et la variété française, qui est très évocatrice.
Christian Mantei, directeur de l’agence de développement touristique de la France
Le tourisme de masse
Mais il arrive un moment où il y a véritablement saturation. On le voit en Grèce ou le Parthénon devient inaccessible, tout comme la place Saint-Marc à Venise et les exemples sont nombreux. Même plus près de chez nous : Paris intra-muros avec ses deux millions d’habitants, reçoit chaque année plus de 33 millions de touristes. Cela pose par exemple des problèmes de parking pour les bus sans compter la pollution. Venise, elle, bat tous les records avec ses 30 millions de touristes annuels, un enfer pour les 50.000 habitants qu'il va falloir certainement réguler.
Tourisme et pollution
Mais les déplacements dus au tourisme sont générateurs de pollution. C’est pour cela que de plus en plus d’agences compensent leurs émissions. Cette initiative de compensation carbone commence à faire des émules, notamment dans les compagnies aériennes, notamment Air France qui vient cette semaine de dévoiler un nouveau concept sur son site de vente : "les passagers éco- responsables".
Les progrès technologiques sont immenses. Les nouveaux Airbus 350 par exemple bien remplis, émettent environ deux litres et demi aux 100 kilomètres par passager : on s’approche des consommations des voitures tandis que les premiers avions électriques devraient voir le jour vers 2035.
Au-delà de la technique, ces initiatives de compensation responsabilisent les acteurs de l’aérien, mais aussi les passagers, sur les efforts collectifs à mener contre les dérèglements climatiques.
Séquence insolite : la traversée de l’Himalaya en parapente !
La séquence insolite de cette semaine est pour la Coupe Icare, le rendez-vous mondial du parapente et du deltaplane, qui a eu lieu dimanche dernier. Étaient présents des randonneurs parapentistes dont un a traversé l’Himalaya ! Il s’agit de Jean-Yves Fredriksen, qui en a fait un film très émouvant intitulé Blutch, récompensé par le festival du film qui a également lieu à Saint-Hilaire-du-Touvet près de Grenoble.
J’en retiens principalement des rencontres incroyables dans tous les pays, quelle que soit leur religion et leur culture. J’ai utilisé le parapente comme moyen de déplacement, juste en utilisant la force du vent et la chaleur du soleil.
Jean-Yves Fredriksen, alpiniste et parapentiste
Coup de coeur de la semaine : le tourisme spatial
Pour la séquence coup de coeur de la semaine, on va encore plus loin et plus haut. Les vols en apesanteur s’ouvrent au public et cela se passe à bord d’un Airbus appelé "Zéro G", piloté entre autres par l’astronaute Thomas Pesquet.
Nager dans l’air, c’est quelque chose ! Mais partir dans l’espace est pour l’instant réservé à ceux qui disposent de gros moyens.
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