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Richard Bohringer : "Mon pavé 2018 est pour les enfants atteints du cancer"

Richard Bohringer, invité d'Olivier de Lagarde, a été bouleversé par des enfants atteints du cancer. Il partage leur projet et leur existence à travers l'association Sourire à la Vie. 

Article rédigé par Olivier de Lagarde
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Richard Bohringer. (FRANCE TV)

Richard Bohringer est acteur, écrivain et poète. Il lance son pavé pour l’association Sourire à la vie, basée à Marseille, qui lutte pour les enfants malades du cancer. Cette association a pour but d’accompagner les enfants dans toutes les phases de la maladie, et de leur faire vivre des moments forts, loin de leurs préoccupations journalières. Ils montent des spectacles comme Sur son Dos, avec l’aide de l’autre parrain de l'association, Grand Corps Malade.

Olivier de Lagarde : Le fait de préparer ce spectacle…

Richard Bohringer : ... de préparer et de le jouer ! Et d’avoir un public.

Ça les ramène à la vie ?

Oui, complétement. Mais ils sont en vie, ils sont terriblement en vie ! Moi c’est vrai que ça me file la patate aussi, comme j’ai été des deux côtés… On se rend compte qu’il faut absolument partager, participer, faire ce qu’on peut. (…) Il y a des choses terriblement émouvantes parce que le corps a, de temps en temps, du mal à suivre, mais malgré tout il suit et il retrouve une grâce réinventée. C’est une ode à la vie, à l’existence. Cette association essaye, et réussit, de leur faire vivre une vie.

Jouer la comédie, donner un spectacle, c’est une thérapie ?

C’est leur donner une vie. Une vraie existence. Il faut qu’ils apprennent le texte, qu’ils se déplacent sur scène, il faut qu’ils se souviennent de leur place, qu’ils participent totalement comme si c’était… ils sont à ce moment-là des vrais comédiens. La thérapie c’est dans le bonheur d’avoir fait les choses oui, on a toujours du bonheur de réussir à faire les choses. C’est fort, c’est enthousiasmant. C’est une association qui provoque une identité commune, dans cette association ils sont bien portants.

La maladie c’est forcément révoltant, mais on peut aussi dire que ça fait partie de la vie ?

Oui, la maladie ça fait partie de la vie, mais il faut être un insoumis à la maladie.

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