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Les clichés à travers le monde. Les Américains, gros consommateurs de junk food ?

En ce mois d’août, franceinfo s’interroge sur les clichés qu’on associe parfois à un pays. Est-ce pertinent ? Ou, au contraire, infondé ? Aujourd’hui, direction les Etats-Unis. Les Américains sont-ils de gros consommateurs de junk food ?

Article rédigé par Sébastien Paour
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2 min
Les enseignes Mcdonald's, McCafe et Burger King sur une aire d'autoroute aux Etats-Unis.  (SOEREN STACHE / DPA)

Ce n’est pas un scoop : l’Amérique aime manger gras, salé, sucré. Nate travaille dans un restaurant italien depuis dix ans à Washington et il voit bien ce que demandent les clients. “Tout est en quelque sorte pané. Les gens veulent ce supplément de croustillant, que ce soit plus épicé ou beaucoup plus gros. Ça a toujours été le cas pour les plats, observe l’Américain. Les gens les personnalisent. Vous verrez des pizzas avec du poulet mozzarella ou des pizzas avec des frites dessus. Il y en a même qui prennent une pizza garnie de spaghettis ! Ça me paraît dingue !"

Programmés pour manger beaucoup, manger plus

Une pizza, c’est justement ce que mange Joe au comptoir. "Mais si vous me demandez ce que j'aime manger tout le temps, c'est du poulet frit et de la purée de pommes de terre avec de la sauce", s’enthousiasme-t-il. Le poulet, un must sous toutes ses formes pour les Américains : "Ils adorent le poulet. Frit, cuit au four, fumé, grillé, n'importe quelle sorte."

"Quand vous allez à un match de baseball, c’est hot dogs et hamburgers. On mange beaucoup de bœuf dans ce pays aussi."

Joe

à franceinfo

Le cousin de Joe, quant à lui, est plutôt produit de la mer : "Sur la côte Est, on fait du crabe. Vous le faites cuire entier à la vapeur, vous le cassez et vous le mangez."

Junk food ou pas, pourquoi de telles portions en Amérique ? "Je pense que nous avons été programmés pour manger plus, manger beaucoup. Je ne pourrais pas vraiment vous dire pourquoi nous mangeons tout en grande quantité, explique Joe. Quand j’ai vu mon assiette arriver dans un restaurant à Paris, je me suis dit : c'est pas beaucoup ! Mais, une fois l’assiette terminée, et accompagnée d’un verre de vin, j'étais bien." Et nul besoin, ce jour-là, d’un doggy bag.

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