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Une journée mondiale de la frite : créée en France, sublimée en Belgique

Tous les jours cet été, franceinfo et la Rédaction internationale de Radio France vous font découvrir une journée mondiale. Une cause, un animal, une pratique à travers le monde... Mardi, c'est la journée de la frite. Un mets qui a conquis le monde entier.

Article rédigé par franceinfo - Nathanaël Charbonnier
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Le cornet de frites est typique de la gastronomie belge. (STEPHANIE LECOCQ / EPA)

Au risque de mettre de l'huile sur le feu, il semblerait que la frite ne soit pas belge, mais française : elle serait apparue dans les années 1780 dans le centre de Paris, où l’on fabriquait des beignets frits. De la capitale, la frite serait ensuite partie en direction du nord. Toutefois, il faut reconnaître que c’est en Belgique que la frite va trouver ses lettres de noblesse.

Le terme "french fries" utilisé par les Anglo-saxons ne veut pas dire "frite française". En irlandais, to french veut dire "couper en morceaux".

La frite, source de division dans le monde

Il y a tout d’abord le camp "frites mayo" mais il y a aussi celui des "frites ketchup", les incontournables des fast food. Au Canada, on préfère parler de la poutine, une plâtrée de frites recouverte de cheddar frais et arrosée de sauce de volaille.

En Tanzanie, on parle de chipsi mayai : les frites sont mélangées dans une omelette bien cuite. Au Pérou, il y a les salchi papas, avec de la moutarde, de la sauce tomate ainsi que des morceaux de saucisses pour relever le goût.

Avoir la frite

Mais l'important pour réussir ses frites, c’est au moment de les faire cuire. Le petit secret réside dans la double cuisson : on les mets cinq minutes à 160 degrés, on les ressort puis on les replonge jusqu’à ce qu’elles soient bien dorées. 

Reste à savoir pourquoi "on a la frite". L'expression est assez récente, et vient du fait qu’auparavant on avait la patate, sous-entendu le visage bien rond et donc en bonne santé.

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