La place de la religion dans la République
Comment concilier l’exigence de neutralité, que la laïcité impose à l’Etat, et le besoin légitime qu’éprouvent les croyants d’exprimer leurs convictions religieuses, y compris dans l’espace public ?
La religion peut-elle rester circonscrite au for intérieur, comme le veut une tradition républicaine française défensive, voire méfiante, à l’égard de l’expression religieuse ?
La laïcité, la république et le religieux
Jean Picq va puiser chez les philosophes politiques – de Spinoza à Claude Lefort, de Paul Ricœur à Marcel Gauchet –pour défendre une laïcité plurielle et ouverte. Il montre qu’elle est fondamentalement un art de vivre ensemble. Encore et toujours à construire.
"On met la laïcité à toutes les sauces et il n’y a pas de définition absolue. La loi de séparation entre l’Eglise et l’Etat, de 1905, dit qu’il y a séparation entre l’Etat et les religions et elle donne des libertés fondamentales ", explique Jean Picq.
Le combat entre la religion et la politique a toujours existé et partout dans le monde l’homme est entre la politique et la religion. "Le principe de séparation est absolue. Les religions n’ont pas à imposer quoi que ce soit en morale ou en matière de mœurs à l’Etat, et l’Etat n’a pas à instrumentaliser la religion à des fins politiques. "
La liberté de religion dans la République , chez Odile Jacob.
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