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Le Manifeste de l'Ircam

L’Ircam, l’Institut de recherche et de coordination acoustique musique, au centre Pompidou, ouvre son festival "Manifeste 2014". Pour en parler Franck Madlener, directeur de l’Ircam.
Article rédigé par Bernard Thomasson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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L’Ircam est le plus grand centre de recherche publique dédiée au son. "Pour qu’un artiste puisse rêver, il faut que l’on puisse lui offrir les nouvelles pratiques d’aujourd’hui, " explique Franck Madlener. "La question du son est essentielle. "

"Le festival Manifeste 2014 a pour ambition de mettre la musique et la question de l’interprète et de la technologie au centre de notre focus. C’est très électronique. Nous avons pris comme thématique la transgression et nous avons de grandes figures qui signent des projets inouïs. "

Transgresser : affirmer simultanément une limite et son effraction, la loi et le désir. Ce geste esthétique, philosophique et politique aiguise le festival et l’académie pluridisciplinaire de l’Ircam. Quelles transgressions aujourd’hui ? Parmi les singularités sauvages de ManiFeste-2014, Pierre Guyotat par Stanislas Nordey, Georges Aperghis croisant Samuel Beckett, la voix de Michel Foucault et la figure du chef-compositeur transgressant la séparation entre interprète et concepteur. Irruption du geste ou intégration harmonique, cette ligne de fracture traverse tout le festival : Xenakis, Czernowin ou Cendo face à Benjamin, Haas et Leroux. Portes ouvertes sur un festival éminemment électrique.

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