Beaujolais nouveau : une tradition qui ne se perd pas
Il y a des traditions qui survivent au passage du temps. Celle du Beaujolais nouveau en fait partie. Reportage.
Minuit pile hier soir, mercredi 15 novembre. Comme chaque année, le Beaujolais nouveau coule à flots. Ils sont plusieurs centaines à assister à la mise en perce, à vouloir être les premiers à goûter le millésime 2017. À Lyon (Rhône), dans beaucoup de bistrots ce jeudi matin, on prépare un menu de circonstance. "Le menu du jour aujourd'hui, ce sera une salade Beaujolais agrémentée d'un oeuf poché", explique Cédric Boyer, cuisinier.
Riche et équilibré
Ici, le restaurant porte le nom d'un cru du Beaujolais. Et ce jeudi sur la carte, le primeur est comme un fil conducteur. Premier client, premières impressions. "Très fruité, beaucoup sur le fruit rouge", estime un jeune homme. Ce vin est cependant parfois décrié. Et les ventes ont reculé depuis le succès des années 80. Mais malgré tout, c'est une occasion de convivialité bien ancrée dans la région. Chaque année, plus d'une vingtaine de millions de bouteilles sont vendues en France et dans le monde. Le millésime 2017 est annoncé comme riche et équilibré.
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