Taxe sur le sucre: les chocolatiers s'inquiètent du projet de loi proposé par le gouvernement

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Taxe sur le sucre: les chocolatiers s'inquiètent du projet de loi proposé par le gouvernement
Taxe sur le sucre: les chocolatiers s'inquiètent du projet de loi proposé par le gouvernement Taxe sur le sucre: les chocolatiers s'inquiètent du projet de loi proposé par le gouvernement (France 2)
Article rédigé par France 2 - M.-C. Duluc, M. Damoy, J. Assouly, J. Boulesteix, P. Lagaune, N. Berthier, J.-A. Balcells, R. Torregrosa, N. Cornet
France Télévisions
France 2
Le gouvernement devrait soutenir un amendement créant une nouvelle taxe sur les produits sucrés transformés vendus en supermarchés. Plusieurs de ses produits contiennent du chocolat, voire du cacao dont les cours se sont envolés.

Dans son atelier parisien, Marc Chinchole transforme lui-même ses fèves de cacao. Le chocolatier est attentif à la qualité des produits et aux prix. "On était aux alentours des 5-6 euros le kilo, aujourd'hui on est à 11-12 euros le kilo [de cacao]", explique-t-il. La taxe en plus sur les produits sucrés prévue par le député Cyrille Isaac-Sibille est de trop selon lui. 

Les plats industriels davantage visés 

Une taxe qui s'ajouterait au prix du cacao, qui a atteint des sommets, avec un record en avril de plus de 12 000 dollars la tonne. Au Salon parisien du chocolat, les répercussions se font déjà sentir. "Nos entreprises se remettent en question régulièrement et le taux de sucre a fortement diminué", assure Thierry Lalet, président de la Confédération des Chocolatiers et Confiseurs de France. Face à la mobilisation des artisans, le député Cyrille Isaac-Sibille indique que "le chocolat n'est pas concerné exactement comme les pâtisseries artisanales" et qu'il vise "les plats ultra-transformés, industriels"

L'an dernier, les Français ont consommé en moyenne par foyer 12,5 kg de chocolat. 

Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.