La Réunion : après deux mois d’intempéries, le prix des tomates a explosé
Sur l’île de La Réunion, le prix des tomates a explosé, et cette fois-ci, ce n’est pas seulement l’inflation qui est en cause. Le passage de deux cyclones consécutifs en février dernier a impacté directement les producteurs. Certains ont même perdu toutes leurs récoltes.
Sur les étals du marché Forain Le Chaudron à Saint-Denis (La Réunion), des tomates à prix d’or sont devenues un met d’exception. Leur prix a été multiplié par six. Le kilo à 10 euros passe mal pour les Réunionnais. Les vendeurs justifient donc le prix, car la tomate se fait rare après deux mois d’intempéries. La tomate est un aliment de base de la cuisine créole, alors l’envolée des prix pousse les Réunionnais à faire attention à leurs dépenses.
L’état de catastrophe naturelle reconnu
Il est impossible d’oublier le passage des deux cyclones consécutifs. Les 3 et 4 février, Batsirai passe à 150 km de l’île, avec des rafales de vent jusqu’à 200 km/h. Moins de trois semaines plus tard, un autre cyclone, Emnati, frappe l’île. Olivier Chamand, producteur de tomates à Sainte-Rose (La Réunion) s’en remet à peine : il a perdu une bonne partie de sa récolte. Avec les pluies diluviennes, un champignon mortel est même apparu sur ses pieds de tomates. L’état de catastrophe naturelle a été reconnu. Tant que les serres de l’île ne seront pas reconstruites, les Réunionnais vont continuer à payer leurs tomates au prix fort.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.