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Vidéo En ville, se nourrir pendant un an sans rien acheter dans les magasins : le nouveau défi d'un activiste américain

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Envoyé spécial. En ville, se nourrir pendant un an sans rien acheter dans les magasins : le nouveau défi d'un activiste américain
Envoyé spécial. En ville, se nourrir pendant un an sans rien acheter dans les magasins : le nouveau défi d'un activiste américain Envoyé spécial. En ville, se nourrir pendant un an sans rien acheter dans les magasins : le nouveau défi d'un activiste américain
Article rédigé par France 2
France Télévisions

En pleine ville, aux Etats-Unis, il a décidé de passer un an à se nourrir exclusivement d'aliments qu'il a produits ou récoltés lui-même dans la nature. Rob Greenfield s'est fait connaître avec ses vidéos où on le voit porter sur lui les déchets d'un mois ou récupérer des kilos de nourriture dans les poubelles. Un extrait d'"Envoyé spécial".

Du Wisconsin à la Californie, en passant par la Floride aujourd'hui, Rob Greenfield trace une route bien à lui aux Etats-Unis. Cet aventurier, militant et activiste écologiste veut changer le monde en incarnant tout le contraire du "rêve américain". Une vie simple et décroissante, l'idéal d'une Amérique verte. A 32 ans, il veut sauver la planète avec des solutions simples et concrètes, depuis son petit jardin à Orlando, où "Envoyé spécial" l'a rencontré.

Cela fait sept ans que Rob se lance des défis de plus en plus importants. Voici le dernier : passer un an à se nourrir exclusivement d'aliments qu'il a produits ou récoltés lui-même dans la nature. Pour voir si dans une grande ville américaine, on peut encore vivre de la terre...

"Il n'y a rien ici qui vienne du supermarché"

Depuis quelques mois, il a fait une petite concession au monde moderne : un congélateur, où il stocke les fruits et légumes glanés l'été dernier. Mangues, avocats, piments, graines de citrouille… "il n'y a rien ici qui vienne du supermarché, affirme Rob. Tout ce qu'il y a ici, je l'ai fait pousser dans mon jardin, ou je l'ai glané dans la nature, dans des espaces publics ou dans des parcs".

Adieu le riz, les lentilles…  à l'heure de se séparer de tout ce qui provient des magasins, il va falloir faire quelques sacrifices : "L'huile d'olive… ça, ça va faire mal. Les raisins secs… Le chocolat va me manquer la plupart du temps", avoue le jeune homme.

"Que chacun se sente un peu plus concerné par l'origine des aliments"

Pourquoi fait-il ça ? "Parce que c'est quelque chose d'extrême, qui va permettre aux gens de réfléchir, ou les inspirer. Mon espoir, explique-t-il, ce n'est pas que tout le monde fasse comme moi. Mon but, c'est que les gens fassent une seule chose, ne serait-ce que planter des tomates et du basilic sur leur balcon (...). Que chacun commence par une petite chose. Que chacun se sente un peu plus concerné par l'origine des aliments qui nous permettent de vivre. Et un peu plus connecté à la Terre en général."

Extrait de "La drôle de vie de Mister Green", un reportage rediffusé dans "Envoyé spécial" le 27 février 2020.

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