Antilles : de nouvelles mesures pour lutter contre le chikungunya
Selon le point publié dimanche par le gouvernement, plus de 46 000 cas ont été recensés en Guadeloupe et plus de 40 000 en Martinique.
Selon le point publié dimanche 29 juin par les ministères de la Santé, de l'Intérieur et des Outre-Mers, plus de 46 000 cas de chikungunya ont été recensés en Guadeloupe, près de 3 500 sur l'île de Saint-Martin, 650 à Saint-Barthélémy et plus de 40 000 en Martinique. Les autorités ont donc renforcé leur mobilisation par des actions complémentaires en particulier en matière de prévention.
Les populations sont appelées à détruire les gîtes larvaires près des habitations en plus des opérations "coups de poing" menées par les autorités. Le ministère de l'Intérieur a envoyé une mission d'appui de la Sécurité civile pour anticiper et planifier une action d'ampleur. Une quarantaine de sapeurs-pompiers et de militaires de la sécurité civile de métropole "sont prêts à être engagés dès le mois de juillet".
Contrats aidés et volontaires du service civique
De plus, "des contrats aidés ont été financés ainsi que des volontaires du service civique" pour assurer également des actions de prévention et de lutte anti-vectorielle, selon le communiqué interministériel. Une opération d'enlèvement des épaves de voiture qui renferment souvent de l'eau stagnante va ainsi être menée et "prise en charge à hauteur de 50% par l'Etat".
Alors que le pic de l'épidémie n'a pas encore été atteint, selon la ministre de la Santé, plus de 22 personnes infectées par le virus sont décédées sans que l'on puisse pour autant "imputer la responsabilité de leur décès au seul virus du chikungunya".
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