Bronchiolite : le plan d’urgence à l'hôpital déclenché
L'épidémie de bronchiolite précoce et d’une ampleur exceptionnelle, inquiète les parents, comme ceux de Charlie, un mois et demi, hospitalisé à Rochefort (Charente-Maritime) mercredi 9 novembre. “On ne s’attend pas à vivre ça quand on entend parler de bronchiolite”, souligne sa mère. Les médecins du CHU de Nancy (Meurthe-et-Moselle) sont également inquiets. Cyril Schweitzer, chef du pôle enfant néonatologie du CHU de Nancy, la “prochaine étape est de déprogrammer” les opérations d’enfants pour libérer des lits.
Tous les acteurs mobilisés
Aucune région n’est épargnée et l'épidémie atteint des niveaux jamais vus auparavant. La semaine dernière, il y avait 6 891 enfants de moins de deux ans admis aux urgences, dont 2 337 hospitalisations. Mercredi, le ministre de la Santé a déclenché un plan de mobilisation générale, le plan ORSAN, dont l'objectif est de mobiliser tous les acteurs. Mais les membres du collectif Pédiatrie s'inquiètent des conséquences que cela pourrait avoir à long terme. “On est en train de finir d’achever complètement les soignants qui sont déjà épuisés”, déclare la docteure Julie Starck de l'hôpital Armand Trousseau à Paris.
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