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Chikungunya aux Antilles : "On ne va pas annuler nos vacances"

Aux Antilles, l’épidémie de chikungunya a été qualifiée de "majeure" par les autorités sanitaires. Mais le tourisme ne semble pas en pâtir.
Article rédigé par Solenne Le Hen
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Le moustique porteur du chikungunya est apparu aux Antilles à la fin 2013 © MAXPPP)

 Déjà 100.000 personnes infectées, une trentaine de morts, 8.000 nouveaux cas recensés chaque semaine en Martinique et en Guadeloupe. Marisol Touraine, la ministre de la Santé, est attendue sur place ce mercredi. Cette épidémie arrive à son pic juste au moment des grandes vacances. Mais les compagnies aériennes n'ont pas enregistré de baisse des réservations. Pas d'annulation et pour cause.

Parmi les 400.000 Français de métropoles qui vont cette année encore passer leurs vacances aux Antilles, beaucoup d'ultramarins de retour dans leur famille. Et le chikungunya ne leur fait pas peur. "Nos parents sont arrivés la semaine dernière. Mon père l'a eu. Il se porte bien". Ou encore : "Ce qui doit arriver arrivera. Il ne faut pas trop y penser sinon on ne fait plus rien. On ne va pas annuler nos vacances pour autant".

L'épidémie de chikungunya ne perturbe pas le tourisme en Guadeloupe - reportage Solenne Le Hen

 

Pas question non plus pour les touristes d'annuler leurs vacances. Mais l'anti-moustique est de rigueur. A tel point que l'aéroport de Ponte-à-Pitre tout entier sent la citronnelle.

 

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