Déserts médicaux : des communes cherchent à attirer les jeunes médecins
Depuis trois ans, grâce à une maison de santé, Saint-Ouen-l’Aumône (Val-d’Oise) souffre un peu moins du manque de médecins. Le docteur Oroudji a supervisé le projet dans ses moindres détails. Que médecins et internes soient pleinement satisfaits de leur collaboration, pour lui, c’était la base pour pouvoir donner envie à des professionnels de s’installer ici. Son enthousiasme s’est avéré payant : une deuxième maison de santé vient d’ouvrir, pilotée par une ancienne interne du docteur Oroudji.
Un loyer de 1 000 euros pour 300 mètres carrés
À trente ans, une docteure s’est engagée dans cette maison de santé financée par l’État et par la commune au loyer modique de 1 000 euros pour 300 mètres carrés. En échange de cet investissement, une seule contrainte : rester dans cette zone déficitaire pendant cinq ans. Avec elle, deux autres jeunes médecins et deux infirmières se sont installés.
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