Jimmy Chipolata, psy à quatre pattes
"Depuis que Jimmy est ici, des jeunes qui étaient d’ordinaire absents ou silencieux car peu à l’aise et timides deviennent beaucoup plus sociables." Debra Easter, cheffe du département emploi à l’Université de Nottingham Trent, est catégorique. Son petit teckel mâle, Jimmy Chipolata, fait beaucoup de bien aux étudiants. Officiellement engagé comme "chien de thérapie", il déambule sur le campus et se laisse caresser et câliner à l’envi. Une aide psychologique pour les étudiants stressés par leurs cours, leurs examens ou leur carrière.
"La cynothérapie permet de faciliter la reprise d'un contact relationnel"
Jimmy est le tout premier chien à occuper ce poste au sein d’une université. Il a suivi une formation adéquate, et son statut de "chien de thérapie" est officiellement reconnu. "La cynothérapie [la thérapie par les chiens, ndlr] permet de faciliter la reprise d'un contact relationnel, la reprise d'une confiance en soi. Les médicaments sont nécessaires, mais souvent pas suffisants. Pour certains patients, ces activités procurent un bien-être qu'ils ne trouvent pas ailleurs", nous expliquait en 2017 la Dre Julie Cormier, psychiatre. Selon elle, les chiens facilitent également la mobilisation des capacités intellectuelles.
Employé à mi-temps plein, Jimmy pourrait donc améliorer les résultats aux partiels des étudiants qui "l'adoptent". Il fait régulièrement le tour du campus à leur rencontre, parfois vêtu d’une petite cravate et d’une toque de doctorant. Le teckel prendrait son travail très à cœur. "Si on ne fait pas attention à lui, il déprime ou se met en colère", explique sa propriétaire. Même pour Jimmy, qui était en surpoids, ce nouveau job est salvateur. Depuis son entrée en fonction, il s’est affiné et a retrouvé une jolie silhouette de saucisse. Espérons qu’il garde ses bonnes habitudes : Jimmy est payé en fromage, et il pourrait être tenté d’en abuser…
"Maladie mentale : quand les chiens aident à soigner" Sujet diffusé le 19 octobre 2017.
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