Affaire de la Dépakine : le tribunal de Paris autorise une action de groupe contre Sanofi
Les victimes de la Depakine obtiendront peut-être justice pour les dégâts irréversibles causés par le médicament. Mercredi 5 janvier, le Tribunal de Paris a jugé le laboratoire Sanofi responsable d'un manque d'information et de vigilance sur les effets secondaires de l'antiépileptique.
Mercredi 5 janvier, la justice a tranché en faveur des nombreuses victimes de la Dépakine. Le laboratoire Sanofi est reconnu responsable du manque d'information et de vigilance sur son médicament, prescrit à tort aux femmes enceintes, qui a entraîné des malformations irréversibles chez plusieurs nouveau-nés.
Marine Martin, la lanceuse d'alerte
Marine Martin, victime et lanceuse d'alerte, a créé une association pour les victimes de la Dépakine. La jeune femme s'est vu administrer le médicament pendant ses deux grossesses, sans qu'aucun praticien ne s'y oppose. "À l'époque dans la notice, il y avait marqué : 'Consultez votre médecin' (...). Tous m'ont tenu le même discours : 'Il n'existe qu'une malformation qui s'appelle un spina-bifida, sur la colonne vertébrale, mais prenez de la vitamine B9 et tout ira bien'", se souvient-elle. Les deux enfants de Marine Martin sont nés avec des séquelles physiques et neurologiques, qui se sont avérées plus lourdes pour son second enfant.
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