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Scandale de la Dépakine : "La reconnaissance de l'État est un moment crucial"

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depakine martin soir 3
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Article rédigé par franceinfo
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Marine Martin, présidente de l'association d'aide aux victimes de la Dépakine (APESAC), est l'invitée du Grand Soir 3 de ce mercredi 24 août.

Pour la première fois, l'État reconnaît qu'il y a des victimes de la Dépakine. "C'est un moment crucial. On attendait depuis cinq ans que l'État reconnaisse ses défaillances dans le système de pharmacovigilance et qu'il prenne enfin en charge ces enfants lourdement handicapés en mettant en place un fonds d'indemnisation pour les soigner", réagit Marine Martin, la présidente de l'Association d'Aide aux Parents d'Enfants souffrant de l'Anti-Convulsivant (APESAC).

Sanofi et l'État sont coupables

"C'est un scandale d'Etat parce que le laboratoire responsable du produit a omis délibérément les effets secondaires du traitement et l'Etat a donné l'autorisation de mise sur le marché du médicament alors qu'il avait accès aux données qui faisaient état des malformations puis des troubles autistiques", développe-t-elle. "Il faut que Sanofi assume ses responsabilités et j'espère que l'État restera ferme vis-à-vis du laboratoire".

Le fonds d'indemnisation sera, selon elle, "alimenté par l'État qui se retournera par la suite contre le laboratoire. Toutes les victimes pourront y prétendre. L'urgence est de soigner les enfants".

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