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Handicap : la France, le mauvais élève de l’Europe

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Handicap : la France, le mauvais élève de l’Europe
Article rédigé par France 3 - J.-C. Batteria
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Le Conseil de l’Europe a accusé la France de violer les droits des personnes en situation de handicap, empêchant les personnes handicapées de mener une vie indépendante. Le journaliste Jean-Christophe Batteria fait le point sur la situation.

Le Conseil de l'Europe a pointé du doigt la France, le lundi 17 avril, en dénonçant une violation des droits des personnes en situation de handicap dans le pays. En clair, la France empêcherait les personnes handicapées de mener une vie indépendante. "Pour les 12 millions de Français souffrant de handicap, la vie quotidienne reste jonchée d’obstacles et les progrès sont très lents", relève le journaliste Jean-Christophe Batteria, présent sur le plateau du 12/13. La première inégalité dénoncée par les associations est celle de la mobilité. "Par exemple, prendre un billet de train, pour un malvoyant, est mission quasi impossible", énonce le journaliste. Une gare sur trois n'est pas adaptée dans le pays et seulement 3 % le sont à Paris.

Un millier d’enfants se retrouvent sans solution d’accueil

En plus de cela, sur les 12 millions d’établissements recevant du public (hôtels, commerces, salles de spectacle, bureaux de poste, commissariats) seulement 50 000 sont adaptés sur 240. "Les établissements de soins ne sont pas sans reproche. Dans un sondage proposé par l’assurance maladie, 22 % des handicapés disent avoir dû renoncer aux soins faute d’accessibilité", relate Jean-Christophe Batteria. Un millier d’enfants en situation de handicap seraient aussi sans solution d'accueil. "Mais 470 000 enfants sont scolarisés, aidés par 125 000 accompagnants, dont la formation est parfois sommaire, environ 70 heures", poursuit le journaliste. Cette formation peut atteindre deux ans dans certains pays d’Europe, comme l’Italie.

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