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Le nouveau plan de scolarisation des personnes handicapées prévoit "une cellule de réponse aux familles" et la lutte contre la précarité des accompagnants

Le gouvernement a dévoilé mardi matin son plan pour améliorer la scolarisation des personnes en situation de handicap. 340 000 enfants bénéficient aujourd'hui d'un accompagnement à l'école, un chiffre en hausse.  

Article rédigé par franceinfo, Alexis Morel
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Une classe aménagée pour des enfants malades ou handicapés à l'institut Pierre de Palavas, le 13 septembre 2016. (ALEX BAILLAUD / MAXPPP)

Le ministre de l'Education nationale et la secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées annoncent mardi 11 juin leur plan pour améliorer la scolarisation des élèves handicapés, intitulé "Pour une rentrée pleinement inclusive en 2019". Jean-Michel Blanquer et Sophie Cluzel promettent un "grand service public de l'école inclusive" dès la rentrée 2019.

Parmi les mesures phares de ce plan, la création d'une "cellule de réponse aux familles". 340 000 enfants bénéficient aujourd'hui d'un accompagnement à l'école, un chiffre en hausse. Pour mieux encadrer leurs proches, le plan présenté mardi matin prévoit notamment la création d'une cellule de réponse aux familles. Dans chaque département, elle doit répondre aux questions des familles sous 24 heures mais pas forcément résoudre le problème. Elle sera ouverte tous les ans de juin à octobre. 

Les accompagnants embauchés en CDD de 3 ans

L'autre volet concerne la lutte contre la précarité des AESH, les accompagnants d'élèves handicapés. Ils ne devraient plus être embauchés sous contrats aidés, mais sous CDD de trois ans renouvelables une fois, avant un CDI. Ces accompagnants, seront gérés par des nouvelles structures créées au niveau d'un collège ou de quelques écoles.

En matière de formation, le plan prévoit des modules de formation continue pour les enseignants déjà en poste et une plateforme en ligne censée aider les profs à adapter leur pédagogie à différents types de handicaps. Insuffisant pour Bénédicte Kail, de l'association APF France Handicap :" Ce qui manque, c'est la formation initiale des enseignants. On sait bien que faire avancer l'école inclusive, c'est avant tout faire en sorte que les enseignants soient à même de répondre en terme d'aménagements et d'adaptation pédagogique. Et là, il n'y a rien là-dessus." Même si à ses yeux, ce plan traduit une vraie volonté politique. 

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