Cet article date de plus de cinq ans.

Hôpitaux de Paris : les syndicats appellent à une nouvelle grève vendredi

Ils réclament de "véritables négociations" sur l'emploi, les salaires et les restructurations en cours.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des manifestants dans les rues de Paris, le 9 mai 2019, pour dénoncer la réforme de la fonction publique. (SAMUEL BOIVIN / NURPHOTO / AFP)

Huit syndicats de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) ont déposé un préavis de grève de jeudi soir à samedi matin pour réclamer "de véritables négociations" sur l'emploi, les salaires et les restructurations en cours. Un appel unitaire avait déjà été lancé avant le week-end de Pâques.

Cette initiative s'inscrit "dans le cadre de la journée nationale d'action et de grève pour la défense du service public", précisent ces syndicats. Trois journées de mobilisation sont en effet prévues en début de semaine prochaine contre le projet de loi sur la fonction publique. Les syndicats de l'AP-HP ont toutefois leurs propres revendications. Dans un tract, ils réclament une hausse des salaires "de 400 euros pour chacune et chacun" et "des moyens en personnel à hauteur de 10 000 embauches".

Une grève des urgences depuis le mois de mars

Dénonçant la suppression de "3 500 postes entre décembre 2014 et décembre 2018", ils appellent "les agents toutes catégories confondues à organiser la riposte" et prévoient un rassemblement devant le siège de l'AP-HP vendredi à 9h30.

Par ailleurs, la grève se poursuit dans les urgences de plusieurs hôpitaux parisiens. Entamé mi-mars après une série d'agressions à l'hôpital Saint-Antoine, le mouvement s'est propagé à la plupart des 25 services concernés. "Le taux global de mobilisation (personnels absents et personnels assignés) reste stable aux alentours de 35% environ", selon la direction. Pour les syndicats, "cette grève est le miroir grossissant de [la] réalité du manque de personnel".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.