Indignation au CHU de Saint-Étienne
Un rapport pointe du doigt les conditions indignes des patients psychiatriques du CHU de Saint-Étienne (Loire).
Le rapport de la contrôleuse générale des privations de liberté, Adeline Hazan, est accablant. Il fait état de patients du service de psychiatrie du CHU de Saint-Étienne (Loire) attachés sans justifications médicales. "Ces personnes se trouvaient aux urgences depuis des durées allant de quinze heures à sept jours. Ils n'avaient pu ni se laver ni avoir accés à leur téléphone portable", est-il notamment noté. Il y a une question de moyens, mais aussi "de culture d'établissement", dénonce-t-elle.
Le manque de personnel pointé du doigt
Des dysfonctionnements liés au manque de personnel, selon le CHU qui relativise les conclusions de ce rapport. "Je doute un peu qu'une inspection comme ça puisse se permettre de remettre en cause une décision qui est une décision médicale", se défend Éric Alamartine, le président de la Commission médicale du CHU de Saint-Étienne. La ministre de la Santé dispose de trois semaines pour réagir à ce rapport.
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