Lariboisière : les conclusions du rapport d'autopsie
Un mois après le décès suspect aux urgences de Lariboisière, à Paris, l'autopsie révèle que la patiente a succombé à un œdème pulmonaire.
Micheline Myrtil est restée douze heures sur un brancard avant qu'on ne la découvre sans vie en décembre dernier, au service d'urgence de l'hôpital Lariboisière (Paris). Le rapport d'autopsie précise aujourd'hui les causes de sa mort : une défaillance respiratoire après un œdème pulmonaire. Pour l'avocat de sa famille, qui a porté plainte pour homicide involontaire et non-assistance à personne en danger, cela indique une erreur de diagnostic. Il accuse l'hôpital d'un manque de sérieux. "S'il y avait eu une intervention médicale, elle aurait pu être sauvée", souligne-t-il. "Aujourd'hui, l'hôpital Lariboisière ne peut plus se cacher indéfiniment derrière le manque de moyens, car il est évident que c'est un manque de rigueur qui a conduit à ce drame", avance l'avocat.
Un problème d'organisation, selon l'hôpital
Le 18 décembre 2018, Micheline Myrtil s'était présentée aux urgences, se plaignant de douleurs aux jambes et de maux de tête. Cinq heures plus tard, elle ne répond pas quand on l'appelle. Les soignants considèrent qu'elle a quitté les lieux. Pour l'hôpital, il s'agit d'un problème d'organisation.
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