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Vidéo Manque de moyens dans la réanimation pédiatrique : un couple lance une pétition

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 6 min
9 jours après sa naissance, leur fils Élias est décédé. Pauline et Saïd racontent leur histoire, le soutien de l'équipe médicale et lancent un appel pour dénoncer le manque de moyens dans l'hôpital public.
VIDEO. Manque de moyens dans la réanimation pédiatrique : un couple lance une pétition 9 jours après sa naissance, leur fils Élias est décédé. Pauline et Saïd racontent leur histoire, le soutien de l'équipe médicale et lancent un appel pour dénoncer le manque de moyens dans l'hôpital public. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

9 jours après sa naissance, leur fils Élias est décédé. Pauline et Saïd racontent leur histoire, le soutien de l'équipe médicale et lancent un appel pour dénoncer le manque de moyens dans l'hôpital public.

"Le médecin l'a mis dans mes bras et c'est comme ça qu'il est parti."

Ce couple de jeunes parents a perdu leur fils Élias, neuf jours après sa naissance. Ils viennent de lancer une pétition demandant plus de moyens dans la réanimation pédiatrique.

En effet, pendant cette épreuve, Pauline et Saïd se souviennent du soutien exemplaire des médecins à leur égard. "Les médecins, ils nous ont accompagnés jusqu'au bout et sans eux, vraiment, on n'aurait pas pu dire au revoir à notre bébé comme on l'a fait", estime Pauline. Mais depuis la publication de leur pétition, les deux parents reçoivent des témoignages symptomatiques de l'essoufflement au sein des hôpitaux. Fermetures de lits, pénurie d'infirmières... Ils évoquent notamment le cas d'un enfant de six semaines en situation de détresse qui n'avait pas d'endroit pour être soigné  : "Pas de place à Paris. Il est transféré à Poissy, à une trentaine de kilomètres de Paris. À Poissy, son cas s'aggrave, ils ne peuvent pas le soigner en réanimation, il est transféré à Orléans."

La réalité, c'est que derrière il y a une souffrance qui s'exprime autant que possible mais qui ne semble pas être entendue par la ministre.

Pauline Lavaud

à Brut.

Aujourd'hui, Pauline et Saïd s'inquiètent de l'impact direct de ce manque de moyens sur la santé des patients : "Moi si on m'avait dit que mon gamin devait être transporté ailleurs faute de place, je serais devenu fou. J'aurais trouvé ça absolument insupportable", assure Saïd. En effet, dans le cas de leur fils Élias, le simple fait de descendre deux étages pour passer un examen était une prise de risques : "Les médecins nous ont dit : "Il ne supportera pas le trajet." Donc vous imaginez s'il avait dû faire 20, 30, 200 kilomètres ?"

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