Déconfinement : de plus en plus de masques jetés dans la nature
Jetés sauvagement dans la nature, les masques chirurgicaux peuvent mettre jusqu’à 500 ans pour se dégrader. Ces derniers, faisant désormais partie de notre quotidien, jonchent les rues et trottoirs de nos villes.
Dans les eaux d’Antibes (Alpes-Maritimes), on retrouve de plus en plus de masques sanitaires et gants à la dérive. Une conséquence regrettable de la crise sanitaire du Covid-19. Ce sont des plongeurs qui ont fait cette triste découverte, en filmant le littoral antibois. À quelques kilomètres de là, à Vallauris Golfe-Juan (Alpes-Maritimes), le constat est le même : ces déchets viennent de la terre, arrivés là par l’évacuation des eaux pluviales.
Des gants et des masques portés par le courant
Cette pollution d’un genre nouveau ne fait que commencer. On ne la voit pas trop au bord de l’eau, car les masques et les gants sont immergés assez loin du rivage. "Ils ont été emportés par les courants, car ils sont très légers. Dans l’eau, ils peuvent dériver très loin", explique Laurent Lombard, plongeur et membre de l’association Opération Mer Propre.
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