L'espace de santé numérique sera déployé pour tous les usagers le 1er janvier 2022
Ce coffret numérique contiendra toutes vos données de santé : rendez-vous médicaux, ordonnances, prises de sang…
Il était jusqu'ici en test en Haute-Garonne, dans la Somme et en Loire-Atlantique, il sera bientôt déployé partout sur le territoire. L'espace numérique de santé sera accessible pour tous les usagers dès "le 1er janvier 2022", a annoncé le ministre de la Santé, Olivier Véran, lundi 18 octobre, lors d'un déplacement à la Station F, dans le 13e arrondissement de Paris.
L'espace de santé numérique sera dans un premier temps un espace de stockage numérique où le patient pourra conserver ses documents médicaux et son dossier médical personnalisé (DMP) s'il en a un. Cet espace doit aussi comprendre une messagerie sécurisée pour les échanges entre patients et soignants. Les personnes qui ne veulent pas de cet espace numérique de santé auront un délai d'un mois pour s'opposer à sa création.
"Il faudra du temps, vous l'imaginez bien, pour que chacun s'acclimate et apprenne à s'en servir, mais cela va être une petite révolution très favorable à la santé."
Olivier Véran, ministre de la Santélors d'une conférence de presse
L'Etat prévoit de dépenser 650 millions d'euros en cinq ans pour cette stratégie, qui fait partie du plan de 7,5 milliards d'euros pour l'innovation en santé, annoncé en juin par le président de la République. Le plan prévoit par exemple 100 millions d'euros pour subventionner jusqu'à 60% des frais d'évaluation clinique des logiciels et autres dispositifs numériques de santé.
Il comprend aussi la création d'une trentaine de services d'expérimentation des innovations numériques dans les hôpitaux et autres organisations de soin, et une enveloppe de 100 millions d'euros pour le développement de la filière imagerie médicale. Côté recherche et formation, le plan prévoit 81 millions d'euros pour la formation numérique des médecins, pharmaciens, infirmiers et autres professionnels de santé. L'enveloppe servira aussi à former des ingénieurs, des juristes et des experts réglementaires en santé numérique.
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